mardi 31 mai 2011

Une chance pour la Tunisie d’investir dans l’énergie solaire pour l’exporter vers l’Europe où l’énergie d’origine nucléaire est en perte de vitesse.

Une chance pour la Tunisie d’investir dans l’énergie solaire pour l’exporter vers l’Europe où l’énergie d’origine nucléaire est en perte de vitesse. La Tunisie pourrait ainsi saisir cette opportunité pour développer dans les régions sahariennes des batteries de miroirs afin de récupérer l’énergie solaire et l’exporter en direction de l’Europe. Plusieurs pays europées seraient disposés à investir dans cette énergie renouvelable. Créneau à explorer notamment dans les régions défavorisées du pays qui comptent de nombreuses heures d'ensoleillement dans l'année.

lundi 30 mai 2011

Pourquoi tout le monde parle au nom du Peuple ? Et qui arroge ce droit en ce moment à ceux qu'on considère qu'ils s'expriment "au nom du Peuple"?

Pourquoi tout le monde parle au nom du Peuple ? Et qui arroge ce droit en ce moment à ceux qu'on considère qu'ils s'expriment "au nom du Peuple"?

A cela, je répondrais tout simplement qu’en l’absence de ses représentant au sein d’un Parlement élu, chacun est en droit de faire entendre sa voix dans le contexte actuel. Ce faisant, on évite d’avoir de nouveaux une « majorité silencieuse » et « une minorité silencieuse » pour faire, notamment, avancer le processus démocratique.

Par ailleurs, lorsque le Peuple ne se reconnaît plus dans ses représentant au Parlement une fois élu, il est également en droit de faire entendre sa voix. C’est l’exercice de la démocratie dans la dignité pour le meilleur de notre chère Tunisie toujours souveraine et invulnérable.

Lundi, 30 kai 2011. 10h05

Naceur BEN FRIJA

dimanche 29 mai 2011

Discuter de la dette oui, mais...

Tous les pays s’endettent pour se développer. Ils demandent l’aide des institutions financières internationales (aide privée) ou recourent à l'aide publique fournies par les Etats. Par contre, il n'est jamais indiqué pour un pays de demander l'annulation de sa dette. Ni même d'ailleurs l'annulation des intérêts, y compris en outre leur conversion en dons même en faveur de projets de développement et de dons liés. Cela peut en effet hypothéquer son crédit sur les marchés financiers internationaux et auprès des investisseurs potentiels dans la mesure où il pourrait rencontrer des problèmes à se voir accorder d'autres crédits sur le marché financier international.

Sachez également que tous les pays s'endettent. Le plus important est de pouvoir la rembourser. Même un rééchelonnement de la dette est mal perçu par les milieux financiers.

Par ailleurs, le fait de recourir à l'endettement auprès d'Etats émergents ne signifie pas non plus que cette aide n'est pas liée. La solution salutaire reste que les investisseurs en Tunisie réinjecte dans l'économie nationale une partie substentielle de leurs bénéficies pour la création de nouveaux emplois. Ce faisant ils expriment leur confiance dans le pays et ses institutions. Leur geste constitue un effet d'entrainement pour les nouveaux investisseurs. Les investisseurs autochtones doivent donner l'exemple et inciter leurs partenaires à faire de même. La confiance dans les rouages de l'économie nationale reste essentielle. Elle passe aussi par la revalorisation de la main d'oeuvre par les entrepreneurs nationaux.

Musée virtuel de la Révolution tunisienne

Je vous invite à participer au Musée de la Révolution tunisienne en déposant vos vidéos, photographies et commentaires dans ce blog (espace réservé au commentaire). Vous inscrirez ainsi votre nom lors de la création du Musée physique de la Révolution qui verra certainement le jour prochainement. Invitez aussi vos amis à la création de cette oeuvre au service de notre mémoire collective. Des Musées régionaux verront certainement également le jour. Soyons nombreux à nous mobiliser pour la création d'un Musée national et de Musées régionaux dans chaque Gouvernorat, dans chaque ville et dans chaque village tunisiens pour les générations de la Tunisie future. Vous pouvez également déposer vous souvenirs et oeuvres à cette adresse:
n.benfrija@gmail.com

Dimanche 29 mai 2011, 15 heures 3 minutes
Naceur BEN FRIJA

mercredi 25 mai 2011

Ce que je pense de la recommandation du maintien de l’élection de l’Assemblée constituante à la date du 24 juillet 2011.

Je ne suis pas en mesure de juger des moyens et de la logistique dont nous disposons pour organiser des élections de ce type en ce moment. Cependant, il serait indiqué qu’on fixe un mandat précis à la constituante (qui ne peut être un parlement à part entière) ainsi que sa durée. La durée que nécessite l’élaboration d’une nouvelle constitution bien faite est estimée à 18 mois. Durant cette période (et même une période plus courte) bien des décisions seront nécessaires pour continuer à gérer législativement, notamment l’adoption de la loi de finances et l’adoption d’une loi sur le financement des partis etc.…

Activités en qualités de Représentant permanent adjoint auprès de la FAO à Rome.

ftp://ftp.fao.org/unfao/bodies/council/cl123/Y7861m.pdf

Activités en qualités de Représentant permanent adjoint auprès de la FAO à Rome.

ftp://ftp.fao.org/unfao/bodies/council/cl123/y7932b.pdf

Activités en qualités de Représentant permanent adjoint auprès du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) à Rome.

http://www.ifad.org/gbdocs/repl/4/e/REPL-VI-4-INF-2-REV-2.pdf

Activités en qualité de Représentant permanent adjoint auprès de la FAO

http://www.fao.org/ag/locusts/common/ecg/1729/en/1095_en_CLCPRO1f.pdf

mardi 24 mai 2011

Quels pouvoirs et quelle durée de mandat pour l’Assemblée constituante qui sortira des urnes ?

Le gouvernement a donc annoncé qu’il s’engageait à apporter l’appui nécessaire à la Commission des élections pour que l’élection de l’Assemblée constituante se déroule comme initialement prévu, le 24 juillet 2011.

Il rassure ainsi le Peuple tunisien qu’il va passer aux urnes dans le délai fixé. Ce faisant, il maintient aussi son engagement que le gouvernement provisoire achèvera sa mission avec l’élection de l’Assemblée constituante.

Cependant, compte tenu du pouvoir qui va échoir à l’Assemblée constituante (élaborer la nouvelle constitution, approuver le nouveau président, le nouveau premier ministre, le nouveau gouvernement, le programme du gouvernement forcément tous transitoires et légiférer également), il serait indiqué qu’on fixe un mandat précis à la constituante  ainsi que sa durée.

La durée que nécessite l’élaboration d’une nouvelle constitution bien faite est estimée à 18 mois. Durant cette période (et même une période plus courte) bien des décisions seront nécessaires pour continuer à gérer législativement le pays.

Dans ce cas, un cahier des charges délimitant le pouvoir exhaustif  de l’Assemblée constituante, même légitimement élue, s’avère approprié avant de soumettre la nouvelle constitution au Peupe tunisien par voie de référendum qui ouvrira à son tour l'organisation d'élections générales (élections du Chef de l'Etat, du Parlement et du Sénat (en fonction de ce que la nouvelle constitution aura prévu, une ou deux chambres) et des autorités locales. 

Mardi, 24 mai 2011  

Le blog de Naceur BEN FRIJA: Ce que je pense de la proposition de report de la ...

Le blog de Naceur BEN FRIJA: Ce que je pense de la proposition de report de la ...: "Je ne suis pas en mesure de juger des moyens et de la logistique dont nous disposons pour organiser des élections de ce type en ce moment. C..."

Ce que je pense de la proposition de report de la date de l'élection de l'Assemblée constituante au 16 octobre 2011

Je ne suis pas en mesure de juger des moyens et de la logistique dont nous disposons pour organiser des élections de ce type en ce moment. Cependant, il serait indiqué qu’on fixe un mandat précis à la constituante (qui ne peut être un parlement à part entière) ainsi que sa durée. La durée que nécessite l’élaboration d’une nouvelle constitution bien faite est estimée à 18 mois. Durant cette période (et même une période plus courte) bien des décisions seront nécessaires pour continuer à gérer législativement, notamment l’adoption de la loi de finances et l’adoption d’une loi sur le financement des partis etc…

Mardi, 24 mai 2011

dimanche 22 mai 2011

Le report de l’élection au 16 octobre 2011 pourrait s'avérer judicieux.

Le report de cette échéance pourrait s'avérer judicieux. D'une part, parceque l'organisation d'élections démocratiques demande beaucoup de moyens financiers, matériels et en ressources humaines qualifiées qu'il faudra recruter et former.

D'autre part, parceque le choix d'élire une Assemblée constituante au lieu d'un Parlement pose des problèmes compte tenu du pouvoir qui sera dévolu à la constituante laquelle se verra exercer aussi un pouvoir législatif durant le temps que nécessitera l'élaboration de la nouvelle constitution ou la révision de la constitution de 1959.

L'Assemblée constituante aura à relever les défis suivants :

1/ se prononcer sur la nouvelle transition après le fin des mandats des actuels président et gouvernement transitoires.
2/ désigner ou élire un nouveau président forcément transitoire.
3/ désigner ou élire un nouveau premier ministre transitoire.
4/ approuver le nouveau gouvernement transitoire.
5/ approuver le programme intermédiaire du gouvernement pour la gestion du pays durant la nouvelle transition.
6/ adopter la loi des finances pour le prochain exercice.
7/ adopter et se prononcer sur les questions urgentes ainsi que sur de nouvelles lois le cas échéant.

Ainsi, pour toutes ces raisons le report de la date de l'élection de l'Assemblée constituante pourrait s'avérer judicieux dans la mesure où il permettrait de mieux se préparer pour relever tous ces défis à la fois par la Commission électorale et ensuite par l'Assemblée constituante. D'autant plus que cette dernière aura la lourde tâche de s'ériger en Parlement et d'exprimer par ces décisions la volonté du Peuple pour une nouvelle période transitoire jusqu'à l'adoption de la nouvelle constitution ou la révision de la constitution de 1959.

Ce timing, outre qu’il implique, la reconduction du président, du premier ministre et du gouvernement provisoire au moins jusqu'au 16 octobre 2011, il favorise aussi l'élaboration d'un texte cohérent régissant les pouvoirs de l'Assemblée constituante et la durée de son mandat. Il peut également être utilisé pour la rédaction d'un projet de nouvelle constitution qu'on soumettrait à la constituant comme document de base à l’ouverture de ses discussions. Un projet de constitution permettrait de gagner du temps et de sortir rapidement du transitoire. Elle accélérerait par la même occasion le recours au référendum pour l'adoption de la nouvelle constitution directement par le Peuple, si telle est la volonté de l'Assemblée constituante.

De la difficulté d'organiser de véritables élections et les raisons objectives du report de la date du 24 juillet 2011

Mr. Y. Ben Achour, il est bon d'expliquer, comme vous venez de le faire sur Mosaïque FM, le processus de préparation des élections sur tous les plans et les difficultés rencontrées dans ce processus, ainsi que le cas écheant les raisons objectives de la nécessité du report de la date du 24 juillet 2011. Il est bon aussi de souligner qu'il ne sera pas fait appel à des observateurs étrangers. Compte tenu de la difficulté qu'on découvre à organiser des élections et surtout du coût que celà engendre, il serait indiqué de passer directement à l'élection d'un Parlement pour deux ans avec pour mission aussi de rédiger une nouvelle constitution. Par la même occasion, on pourrait aussi élire un président de la république pour deux ans. Après ces deux années on pourrait procéder à des élections générales pour asseoir le processus démocratique pour la Tunisie future.
Vendredi, 06 mai 2011

Proposition pour que la Tunsie adopte le régime parlementaire

Je propose que la Tunisie adopte le régime parlementaire, maintenant que nous avons vécu et connaissons les inconvénients que peut représenter le régime présidentiel en Tunisie et un parti politique tentaculaire qui a dévié de son héritage historique et n'a pas cherché à s'amender en dépit de la révision de la constitution qui a introduit le pluralisme politique en Tunisie. Le peuple tunisien a sa spécificité. Il a démontré sa faculté de discernement. Il sera en mesure de s’épargner l’instabilité qui a caractérisé le régime parlementaire sous d’autres cieux, à d’autres époques et dans d’autres contextes des relations internationales.
Nous devons approfondir l'idée d'un régime parlementaire en Tunisie en évaluant bien les avantages et les inconvénients, maintenat que nous connaissons les inconvénients que peut représenter le régime présidentiel et un parti politique tentaculaire qui a dévié de sa tradition historique et n'a par cherché à s'amender en dépit de la ré...vision de la constitution sur le pluralisme. Suivons la réation des partis politiques à ce sujet et faisons connaitre à la commission concernée notre soutien à un régime parlementaire en Tunisie.

29 janvier 2011

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE BEJI CAÏD ESSEBSI,

  Monsieur le Premier ministre, je m’adresse à vous en tant que patriote qui aime son pays. Vous étiez l'un des premiers opposant en Tunisie pour défendre la démocratie et les libertés fondamantales à une période où ces revendications se murmuraient.
Je vais être bref et direct parce que je sais que vous allez manquer de temps pour mener à bien ce que le Peuple tunisien revendique.
Le Peuple tunisien, qui a déclenché la Révolution, attend de vous les décisions idoines pour entamer la réconciliation nationale. Le Peuple tunisien demandait dès le 14 janvier :

-   La formation d’un gouvernement de transition pour préparer les réformes politiques nécessaires. Un gouvernement composé d’apolitiques chargé de gérer les affaires courantes. Les leaders des partis politiques, pour leur part, doivent s’atteler à s’organiser en vue des prochaines échéances électorales et non, pas pour l’heure, à faire partie d’un quelconque gouvernement.
-    Le jugement, s’il y a lieu, des anciens responsables pour leur gestion politique douteuse (au gouvernement et au RCD).
-   L’établissement d’une liste exhaustive à cet effet, sachant que le Peuple n’est pas dupe à ce sujet.
-   Le jugement des personnes soupçonnées de malversations.
-   Continuer à écouter le Peuple, qui est décidé à faire preuve de vigilance, de discernement et d’action, en mettant en place les structures nécessaires de communication durant cette période transitoire.
-  Les Commissions mises en place à ce jour doivent retrouver leur légitimité aux yeux du Peuple pour qu’elles poursuivent leurs activités dans les meilleures conditions possibles.

Le Peuple a confiance dans son Armée, sa fierté. Il ne transigera pas, autant répondre à ses attentes et rester à son écoute. La réconciliation nationale coulera de source. C’est le souhait de tous les Tunisiens qui sont attachés à la souveraineté et l’invulnérabilité de leur pays.
 Naceur BEN FRIJA
Dimanche, 27 février 2011

Après les premières échéances électorales plusieurs partis devraient disparaitre de la scène politique

Nous avons actuellement environ une cinquantaine de partis sur la scène politique. Il faut alors s’attendre à une assez grande fragmentation des voix aux prochaines échéances électorales. Ainsi, les partis ne pourront pas tous réussir  à franchir le cap du pourcentage qui sera fixé par l’Assemblée constituante (généralement entre  3 et 5% des voix) pour pouvoir prétendre aux remboursement de leurs frais de campagne.

Après les premières élections, plusieurs partis devraient disparaître de la scène ou seraient amenés à se regrouper au sein d’autres formations politiques par le simple fait de la faiblesse de leurs ressources organisationnelles. Resteront donc sur la scène les partis qui auront su mobiliser le plus grands nombre d’adhérents et d’électeurs à chaque élection. Ce qui suppose qu’ils auront dépassé les 3 ou 5% des voix à chaque scrutin, d’une part, et qu’ils aient beaucoup d’adhérents leur permettant des ressources financières régulières et suffisantes pour pouvoir poursuivre leurs activités politiques. C’est la raison pour laquelle la question du financement des partis et de la provenance de leurs ressources financières est primordiale.

Quant à l’instabilité politique que pourrait engendré le régime parlementaire et qui est souvent invoquée pour le repousser et lui préférer le régime semi-présidentiel. Il faut savoir, que dans les deux cas le choix du mode de scrutin (majoritaire à un ou deux tours, proportionnel ou combinaison des deux) est important et c’est le mode de scrutin qui conditionnera la stabilité gouvernementale dans le régime parlementaire comme dans le régime semi-présidentiel. Parler actuellement d’instabilité gouvernementale dans un régime parlementaire, c’est un peu spéculer. La Tunisie a sa spécificité. Et la Nation tunisienne peut très bien faire sa propre expérience du régime parlementaire.
Mardi, 09 mars 2011

Evitons de spéculer sur l'instabilité du régime parlementaire

Dire que le régime parlementaire engendre l'instabilité gouvernementale est de la pure spéculation en ce qui concerne la Tunisie qui a sa spécificité et qui n'a pas encore fait cette expérence. Soutenons la proposition de régime parlementaire en Tunisie en prévision de la tenue de l'Assemblée constituante pour que celle-ci l'adopte comme régime politique en Tunisie dans la nouvelle constitution. Nous aurons ainsi tourné la page avec le système politique du passé et ses errements. Le prochain président ne devrait plus s'adosser sur un parti politique pour accéder à la fonction de chef de l'Etat si l'on souhaite que l'histoire ne bégaie pas. Il doit être au dessus des partis et seul le régime parlementaire le permet. Le Chef de l'Etat devrait être choisi au sein de la société civile ou parmi nos "sages". Soutenez l'instauration du régime parlementaire pour la Tunisie future, sachant que la constitution n'est figée pour aucun système et qu'elle peut évoluer en fonction des besoins du moment et de l'époque. En démocratie aucun système n'est parfait.

Jeudi, 10 mars 2011

Le mode de scrutin qui pourrait convenir à la Tunisie future à ce stade de son processus démocratique

A ce stade du processus démocratique, pour que toutes les sensibilités politiques soient représentées, d’autant plus que les fondements de la nouvelle démocratie seront à construire durant la première période, le scrutin proportionnel à un tour où les électeurs votent pour des listes de parti serait le plus indiqué. Dans ce mode de scrutin, les sièges sont répartis proportionnellement aux résultats des listes en compétition. Chaque parti occupera un nombre de sièges proportionnel au pourcentage des voix obtenues. Les listes doivent atteindre un pourcentage minimal (généralement au dessus des 5%) pour pouvoir prétendre à un siège et au remboursement des frais de campagne. Ainsi, toutes les sensibilités seront représentées dans un premier temps de manière à avoir une bonne lecture du paysage politique du pays. Le mode scrutin n’est pas figé.


Avec un scrutin majoritaire, il y aurait effectivement risque de dictature parlementaire. Aucun système de démocratie n'est parfait. Il y a  moins de risque avec le régime parlementaire accompagné du scrutin proportionnel. Celà nous permet dans un premier temps de faire connaissance avec les partis et leurs programmes, ensuite, dans une étape ultérieure, lorsque des visages inconnus nous deviennent moins mystérieux nous pourrons passer au scrutin majoritaire à un ou deux tours.L'étape actuelle devrait nous permettre de découvrir les nouveaux politiciens et la relève pour la pays.

Vendredi, 11 mars 2011

Séparation du temporel et du spirituel

La Tunisie est un Etat musulman. Il y va de notre identité sans qu’elle suscite des passions. Mais il faut absolument la séparation entre le spirituel et le temporel et c'est à nous de veiller à cela par les urnes afin que l'islam ne soit pas instrumentalisé par certains illuminés à des fins politiques. En occident, il y a beaucoup de partis démocrates chrétiens mais les laïcs sont vigilants pour les empêcher de revenir en arrière, notamment, par le biais du système éducatif qu'il ne doit jamais revenir à un illuminé.

Il n'existe pas de régime démocratique parfait. Dans le cadre du régime parlementaire il faut savoir faire le bon choix devant l'urne, donc bien se tenir informée des programmes et orientations des partis. Mon inquiétude est qu'on recommence avec le culte de la personne et la personne providentielle laquelle si elle s'adosse sur un parti pourrait voir notre histoire bégayer. Soutenez le régime parlementaire et soyez vigilante car dan un régime semi-présidentiel le président aurait forcément des pouvoirs étendus. La présidence devrait échoir à un "sage" au dessus des partis et élu pour pas plus de deux mandats de quatre ou cinq ans.

Lundi, 14 mars 2011

Poursuivons notre mobilisation pour l’instauration du régime parlementaire en Tunisie.

Poursuivons notre mobilisation pour l’instauration du régime parlementaire en Tunisie. Grâce à notre mobilisation plusieurs sensibilités politiques et de la société civile se sont déclarées pour l’instauration d’un régime parlementaire en Tunisie. Les récents sondages confirment ce choix par une large majorité de Tunisiens. Plus nous sommes nombreux à opter pour un régime parlementaire en Tunisie plus cela pèsera dans la balance lors du choix du régime pour la Tunisie future par l'Assemblée constituante, le 24 juillet 2011. Poursuivons notre mobilisation pour un régime parlementaire en Tunisie. http://www.facebook.com/home.php?sk=group_169781249737161
L’avantage du régime parlementaire est qu’il ne favorise pas, contrairement aux régimes présidentiel et semi-présidentiel, la personnalisation du pouvoir et donc le culte de la personnalité. Il marque aussi une rupture totale avec le régime présidentiel marqué par les dérives observées en Tunisie. Il constitue en outre une garantie pour nous débarrasser du régime présidentialiste. Pour répondre à ceux qui évoquent l’instabilité que pourrait engendrer le régime parlementaire, je dirais que la Tunisie a sa spécificité et que nous vivons une autre époque, celle du XXIème  siècle.

Comment allons-nous fonctionner et avec quelles institutions après le 24 juillet 2011, date de l’élection de l’Assemblée constituante?

Comment allons-nous fonctionner et avec quelles institutions après le 24 juillet 2011, date de l’élection de l’Assemblée constituante et jusqu’à l’élaboration de la nouvelle constitution qui pourrait prendre environ 18 mois, selon M. Y Ben Achour, président de l’instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique ? Ne pourrait-on pas imaginer pour éviter un vide institutionnel l’élection de l’Assemblée constituante sous forme de parlement doté du pouvoir d’élaborer une nouvelle constitution, mais aussi de reconduire ou d’élire le président de la république et le premier ministre de la transition ? Les mandats du président de la république et du premier ministre dureraient ainsi le temps de l’élaboration de la nouvelle constitution. Une fois la nouvelle constitution adoptée et le régime politique de la Tunisie future connu, l’on procéderait à des élections générales conformément à la nouvelle constitution et aux nouveaux instruments juridiques régissant les élections dans notre pays. L’élection d’un parlement représente l’avantage de répondre aux nombreuses questions et aux problématiques concernant la représentativité, les quotas et les équilibres et parités nécessaires. Cette tâche serait ainsi dévolue aux partis. Quant au scrutin, on pourrait opter dans un premier temps pour le scrutin proportionnel du fait qu’il existe actuellement de nombreuses nouvelles figures inconnues des électeurs sur la scène politique. Ce type de scrutin, qui est un scrutin de liste favorise les partis. Le scrutin uninominal, toujours majoritaire, pourrait être introduit après ces deux année,s une fois le personnel politique est mieux connu des électeurs. Ce type de scrutin met en avant les personnes, un représentant par circonscription électorale. Il faut savoir que le parlement élu peut s’ériger en Assemblée constituante pour élaborer une nouvelle constitution et également élire le président de la république (pour deux ans). Après ces deux années, le chef de l’Etat pourrait être élu au suffrage universel pour constituer, avec un minimum de pouvoir, un contre poids au premier ministre issue de la majorité parlementaire dans un régime parlementaire.

28 mars 2011

La spécificité du Tunisien

La spécificité du Tunisien. La Tunisie est historiquement un creuset de civilisations. Nous avons une dimension africaine par le territoire, une dimension méditerranéenne du fait que nous baignons dans cette mare nostrum, une dimension arabe, musulmane et maghrébine par notre culture, notamment, la langue. La population autochtone avant l’avènement des religions monothéistes était berbère. Elle s’est reconnue dans sa majorité dans la religion musulmane en dernier lieu avec l’arrivée des arabes qui étaient de confession musulmane. Avant l’arrivée des Arabes, un certain nombre d’autochtones se sont reconnus dans la religion hébraïque et surtout chrétienne, sinon dans le catholicisme. Comme Saint Augustin ou certains Empereurs romains. A l’indépendance, nous avons fait le choix politique de nous considérer Arabes et Musulmans. Dans les faits, et en raison de nos accointances avec notre voisinage immédiat, les peuples du pourtour de la Méditerranée, et notre histoire récente, nous nous sommes, nous Tunisiens, sentis plus proches des populations méditerranéennes, abstraction faite de la religion. Ceci, s’explique aussi, par notre ouverture qui est la conséquence de notre évolution historique et culturelle. Nous pouvons faire le choix politique de nous considérer Méditerranéens de religion musulmane. La question qui se pose alors, est-ce cela convient aux intérêts de la Tunisie à plus ou moins long terme ? La réponse revient à nos futurs dirigeants.

04 avril 2011

La Femme tunisienne fer de lance de la Révolution tunisienne et de la Tunisie future

La Révolution tunisienne du 14 janvier 2011 a déclenché un processus irréversible devant conduire la Tunisie future sur la voie de la dignité retrouvée, de la démocratie, des libertés fondamentales et de la justice sociale.

Cet avenir, qui s’annonce radieux, ne pourra être concrétisé sans l’apport de tous et en premier celui de la Femme tunisienne.

Son rôle dans ce processus est déterminant. Elle en est consciente. Et, c’est la raison pour laquelle on voit, aujourd'hui, la Femme tunisienne investir tous les nouveaux espaces de l’expression orale et écrite. Elle est, notamment, présente en force sur les réseaux sociaux.

Elle affiche une détermination à toute épreuve. Elle est en cela animée d’une volonté farouche d’affirmer sa place dans la société tunisienne et d’apporter sa pierre à l’édifice Tunisie. Elle le fait sans concession lorsqu’il s’agit, notamment, de préserver les acquis issus du Code du statut personnel et de son droit au travail ainsi qu’à un salaire équivalent à celui de son concitoyen masculin à qualification similaire.

Cet engagement on ne l’observe pas uniquement chez la Tunisienne intellectuelle et instruite, mais également dans les autres milieux. Qu’elle soit citadine ou rurale, jeune ou moins jeune, la Femme tunisienne s’est révélée au fait de la chose publique. Il n’y qu’à regarder son intervention devant les micros des médias ou dans la presse écrite pour mesurer l’étendue de sa culture politique et sociale. Elle est au fait de tous les aspects qui régissent notre société. Elle possède, en outre, une bonne lecture des événements.

Son engagement est d’autant plus remarquable q’elle le réalise avec discernement, pondération et surtout en recourant à sa raison plus qu’à son cœur. Ce n’est pas un hymne à la Femme tunisienne. Mais il faut lui reconnaître ces qualités qui font d’elle le fer de lance de la Tunisie future démocratique et toujours meilleure.

N’oublions pas que la Femme tunisienne a bâti Carthage, milité pour l'indépendance et combattu l'ignorance. Elle a aussi occupé une place incontestable dans le développement socio-économique du pays. Elle continue à militer avec conviction et ardeur pour la construction démocratique d'une Tunisie équitable. On lui reconnaît une spécificité et une identité particulière et exemplaire qui a toujours su rehausser avec fierté l'image d'une Tunisie plurielle, multiculturelle, à la fois moderne et traditionnelle, combative et tolérante.

De l’utilité du scrutin de liste à ce stade du processus démocratique de la Tunisie future.


De l’utilité du scrutin de liste à ce stade du processus démocratique de la Tunisie future.

Pourquoi le scrutin proportionnel de liste est le plus indiqué dans le contexte actuel de notre processus démocratique pour la Tunisie future?
Le scrutin de liste nominative pourrait intervenir dans une seconde phase du processus démocratique dans la Tunisie future. Nous sommes, en effet, à un stade où la scène politique tunisienne se construit. Très peu de personnalités nouvelles de la relève politique sont connues du Peuple qui a fait la Révolution.

Les partis ont pour vocation de drainer les Citoyens qui souhaitent être actifs dans le cadre de la chose publique à côté naturellement de la société civile qui a la même vocation mais qui reste « apolitique ».

Le scrutin de liste est indiqué à ce stade du processus démocratique dans la mesure où il permet de faire connaître, justement, les partis (sérieux dont les dirigeants ne visent pas uniquement la présidence « Carthage »). Les partis qui se sont déclarés à ce jour gagneraient à mieux se faire connaître et surtout à dévoiler d’ores et déjà leurs programmes.

Certains ne le font peut être pas par peur d’être copiés. Je dirais, à ce propos, que les programmes vont forcément, en général, dans le même sens (pour le bien de la Tunisie et de son Peuple), seulement l’approche peut changer. Donc, dévoilez-vous partis politiques de la Tunisie future. La transparence commence aussi à ce niveau.

L’organe idoine qui pourrait représenter le Peuple est le Parlement à deux Chambres. C’est la raison pour laquelle j’avais déjà suggéré au lendemain de la Révolution qu’on élise un Parlement.

J’ai, notamment, écrit à ce propos : « dans une première étape, l’introduction du scrutin proportionnel qui a l’avantage, à ce stade de notre processus démocratique, de fournir la meilleure image possible du paysage politique et de permettre aux partis de se situer par rapport à leur audience auprès des électeurs. Dans une étape ultérieure, le scrutin majoritaire pourrait être envisagé afin de permettre de dégager des majorités claires. Nous serions alors à la vitesse de croisière dans notre processus démocratique ».

J’ai, en outre, souligné (avant que l’on retienne la date du 24 juillet) qu’ « on peut imaginer l’organisation dans l’immédiat d’élections législatives et présidentielles pour des mandats exceptionnellement de courte durée (deux ans) dans les deux cas. Il s’agit donc de travailler avec les partis existants sur le terrain, en attendant que tous les partis soient prêts, après deux ans pour organiser alors des élections générales pour la durée des mandants fixées par la nouvelle constitution élaborée préalablement par le parlement, sachant que le parlement élu pour deux ans peut s’ériger en Assemblée constituante. Les décisions de celle-ci peuvent être finalisées ou entérinées par le nouveau parlement, lequel, sera alors plus représentatif de la Nation dans son ensemble, dans la mesure où toutes les sensibilités politiques auront pris part aux élections générales. Le délai de deux ans permet l’élaboration d’une nouvelle constitution bien réfléchie et l'élection du président selon les dispositions de la nouvelle constitution ».

Le délai de deux ans permet aussi de réfléchir sur le meilleur moyen de déterminer les règles relatives au financement des partis qui demeurent une question cruciale dans toute démocratie qui se veut la plus parfaite possible.

Mardi, 03 mai 2011

Voter est non seulement un droit, mais surtout un devoir

Voter est non seulement un droit, mais surtout un devoir. S’abstenir, c’est laissé la voie libre à ceux avec lesquels vous ne partagez pas les mêmes convictions et qui vont ensuite régenter votre vie de citoyen durant plusieurs années avec le risque de s’éterniser au pouvoir. Ne vous transformez pas en majorité ou minorité silencieuse malgré elle. Votez le moment venu et à chaque échéance électorale. Accomplissons notre devoir de citoyen le 24 juillet 2011.

13 mai 2011

Proposition d'agenda pour la Tunisie future

On peut imaginer l’organisation dans l’immédiat d’élections législatives et présidentielles pour des mandats exceptionnellement de courte durée (deux ans) dans les deux cas. Il s’agit donc de travailler avec les partis existants sur le terrain, en attendant que tous les partis soient prêts, après deux ans pour organiser alors des élections générales pour la durée des mandants fixées par la nouvelle constitution élaborée préalablement par le parlement, sachant que le parlement élu pour deux ans peut s’ériger en Assemblée constituante. Les décisions de celle-ci peuvent être finalisées ou entérinées par le nouveau parlement, lequel, sera alors plus représentatif de la Nation dans son ensemble, dans la mesure où toutes les sensibilités politiques auront pris part aux élections générales. Le délai de deux ans permet l’élaboration d’une nouvelle constitution bien réfléchie et l'élection du président selon les dispositions de la nouvelles constitution.

Mercredi, 02 mars 2011
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/2949-tunisie-europe-le-co-developpement-et-la-complementarite.html
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/2949-tunisie-europe-le-co-developpement-et-la-complementarite.html
http://www.leaders.com.tn/article/quelle-loi-tunisienne-sur-le-financement-des-partis?id=5143
http://www.leaders.com.tn/article/quelle-loi-tunisienne-sur-le-financement-des-partis?id=5143
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/3791-le-scrutin-de-liste-est-indique-au-processus-democratique-en-tunisie.html
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/3791-le-scrutin-de-liste-est-indique-au-processus-democratique-en-tunisie.html
http://www.leaders.com.tn/article/pourquoi-de-nombreux-tunisiens-souhaitent-ils-s-investir-dans-la-vie-publique-en-independants?id=4754
http://www.leaders.com.tn/article/les-regles-du-jeu-de-la-democratie-controle-du-financement-des-partis-et-comportement-rationnel-de-l-electeur?id=4400
http://www.leaders.com.tn/article/processus-democratique-les-preoccupations-majeures-d-ordre-politique-des-tunisiens-en-prevision-de-l-election-et-de-la-tenue-de-l-assemblee-constituante?id=4512