dimanche 24 février 2013
Qui mieux que le président de l'ANC pourrait nous éclairer sur l'état d'avancement de la rédaction de la constitution et les points d'achoppement?
Ettekatol dit qu'il propose un calendrier pour
l'organisation des élections en octobre ou décembre 2013. Ces dates
sont avancées sur quelles bases? Alors que ce parti fait partie d'une
coalition gouvernementale et dont le leader est président de l'ANC
chargée d'élaborer la nouvelle constitution et de penser les
préparatifs des prochaines élections. Est-ce un message pour dire qu'il
existerait des parties au sein de l'ANC
qui mettraient des bâtons dans les roues pour empêcher l'accélération de
la rédaction de la nouvelle constitution et partant pour retarder la
tenue des prochaines élections? Qui mieux que le président de l'ANC
pourrait nous édifier sur ces questions...en particulier sur l'état
d'avancement de l'écriture de la nouvelle constitution...? Naceur Ben
Frija, le 24 février 2013.
samedi 23 février 2013
Le réalisme et le patriotisme nous dictent de privilégier le longterme...
La priorité doit être accordée à l'adoption de la nouvelle
constitution, et dans dans la foulée, à l'organisation des élections générales...toutes
autres revendications ne sont pas réalistes dans la situation actuelle
où partis au pouvoir et opposition... cherchent à se positionner ...en
prévision des prochaines élections...Naceur Ben Frija, le 23 février
2013.
mercredi 20 février 2013
Comment redonner sérénité au pays?
J’ai suivi et écouté les différentes
interventions qui ont suivi la démission
du premier ministre nahdhaoui, Hamadi Jbeli. J’ai été fort surpris de
constater, y compris parmi les politiciens, qu’on continue à croire au miracle
que pourrait produire une nouvelle équipe gouvernementale aussi compétente soit
elle. On demande une équipe restreinte, des technocrates, des non partisans ou
semi-partisans et tant qu’à faire avec un programme, une feuille de route…Dans
le même temps on voudrait que cette équipe se consacre à la gestion des
affaires courantes et qu’elle ne reste pas longtemps aux commandes. Elle
durerait le temps qui demeurerait à l’Assemblée nationale constituante pour
nous présenter la future constitution laquelle serait annoncée dans les
prochains mois.
Le bon sens voudrait par contre que
pour remettre le pays sur les rails, il est essentiel de sortir du provisoire
et du transitoire, synonymes de court terme et de stagnation. Nous sommes dans
une situation où le pays ne cesse de s’enliser dans des difficultés financières
et économiques avec le risque d’une crise sociale qui guète. Le court terme ne
peut être propice à la mise en place de programme ni de feuille de route pour
répondre aux multiples défis dont la plupart ne peuvent trouver de solution
raisonnablement que dans le long terme tant au niveau de l’emploi, du tourisme,
des exportations et naturellement des investissements. Il est difficile de convaincre,
même les meilleures volontés parmi les amis de la Tunisie, de venir investir
dans ce climat d’atermoiements politique.
Je constate simplement que
l’intérêt du pays n’est suffisamment pris en compte. Il y aurait davantage
comme une lutte pour le pouvoir entre les nouveaux gouvernants et les anciens
qui aspirent, les uns à garder des privilèges tombés du ciel et nouvellement
acquis, et les autres qui tentent de préserver leurs privilèges et au besoin
revenir au pouvoir... Il semble que dans ce jeu politique tous les moyens sont
bons pour parvenir à ses fins. Seulement les résistances du pays diminuent. Il risque
de tomber sur ses genoux. Ajouter à cela le contexte régional et international.
Où se situe dès lors l’intérêt du pays dans tout cela?
Le seul miracle possible qui
pourrait sortir le pays de la situation actuelle ne réside pas dans la
formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, mais dans la mise en place
d’une équipe aux postes ministériels clés. Celle-ci, tout en gérant les
affaires courantes, s’attèlerait et à
préparer et à garantir l’organisation des prochaines élections générales dans
les meilleures conditions et avec toute la crédibilité nécessaire pour leur
réussite. Dans le même temps, il convient de susciter l'accélération de l’élaboration
et de l'adoption de la nouvelle constitution.
Le nouveau premier ministre
procèderait ainsi à un simple remaniement touchant les postes clés et les rouages
ayant un impact certain sur la tenue d’élections véritablement démocratiques.
On gagnerait à organiser ces élections le plus rapidement possible.
Il faut en finir avec la perte de
temps à essayer de constituer un nouveau gouvernement forcément provisoire. Ce
dernier ne pourra pas résoudre les problèmes que rencontre actuellement le pays
et encore moins à répondre à toutes les revendications de différents ordres. Aussi longtemps que notre ciel manquera de sérénité,
il sera difficile d’entrevoir la sortie.
Naceur Ben Frija, le 20 février
2013
mercredi 6 février 2013
Se mobiliser pour une enquête sous l'égide de l'ANC
L’assassinat qui s’est produit en Tunisie, le 6
février 2013, n’est pas dans la nature du Tunisien. Les Tunisiens ne doivent
tomber dans le piège de la provocation et de la manipulation. Au-delà de
condamner avec vigueur ce crime par les voies pacifiques, la société civile
doit se mobiliser pour demander aux autorités de diligenter une enquête sous l'égide d’une commission à mettre en place au sein de l’ANC afin que toute la
lumière soit faite dans cette affaire...Naceur Ben Frija, le 6 février 2013.
Inscription à :
Articles (Atom)