mercredi 23 novembre 2011

Sommes-nous certains que les élus à la constituante se comporteront en élus de la Nation et non d’une manière partisane ? L’installation, le 22 novembre 2011, de l’Assemblée nationale constituante, a mis en lumière, à travers les discours prononcés, la nécessité que les élus se comportent comme les élus de la Nation, donc du Peuple dans son ensemble. Autrement dit, ils ne doivent pas observer une discipline de parti. C'est-à-dire, se comporter et voter en fonction de ce que le parti, sous les couleurs duquel ils ont été élus, leur dictera de faire ou de ne pas faire sur telle ou telle disposition de la constitution. La question se pose. Est-ce que les élus pourront se comporter hors discipline des partis ? Ou seront-ils tentés de penser d’abord à leur avenir au sein du parti sous la bannière duquel ils ont été élus? C’est pourquoi j’ai écrit, bien avant les élections « Pour éviter toute prise de pouvoir par les élus de la constituante, il faut leurs interdire de se présenter ou d'être nommés à tout poste gouvernemental dans les années qui suivent », afin qu’ils puissent se consacrer à la rédaction de la constitution exclusivement. Cette question est dépassée aujourd'hui. J’ai bon espoir maintenant que les élus à la constituante se comporteront, en tous les cas à ce stade de notre processus démocratique, et pour l’élaboration de la constitution de la deuxième république, en représentants de la Nation dans son ensemble et non des partis sous les couleurs desquels ils ont été élus le 23 octobre 2011.

Sommes-nous certains que les élus à la constituante se comporteront en élus de la Nation et non d’une manière partisane ?

L’installation, le 22 novembre 2011, de l’Assemblée nationale constituante, a mis en lumière, à travers les discours prononcés, la nécessité que les élus se comportent comme les élus de la Nation, donc du Peuple dans son ensemble. Autrement dit, ils ne doivent pas observer une discipline de parti. C'est-à-dire, se comporter et voter en fonction de ce que le parti, sous les couleurs duquel ils ont été élus, leur dictera de faire ou de ne pas faire sur telle ou telle disposition de la constitution.

La question se pose. Est-ce que les élus pourront se comporter hors discipline des partis ? Ou seront-ils tentés de penser d’abord à leur avenir au sein du parti sous la bannière duquel ils ont été élus?  

C’est pourquoi j’ai écrit, bien avant les élections « Pour éviter toute prise de pouvoir par les élus de la constituante, il faut leurs interdire de se présenter ou d'être nommés à tout poste gouvernemental dans les années qui suivent », afin qu’ils puissent se consacrer à la rédaction de la constitution exclusivement. Cette question est dépassée aujourd'hui.


J’ai bon espoir maintenant que les élus à la constituante se comporteront, en tous les cas à ce stade de notre processus démocratique, et pour l’élaboration de la constitution de la deuxième république, en représentants de la Nation dans son ensemble et non  des partis sous les couleurs desquels ils ont été élus le 23 octobre 2011.  


Le 23 novembre 2011

lundi 21 novembre 2011

Pour une constitution innovante ...

Mobilisons-nous pour un projet de constitution innovante où les droits fondamentaux doivent occuper un chapitre complet et à part, comprenant la Dignité humaine, l'égalité entre les sexes, la protection contre l'arbitraire, la protection de la bonne foi qui doit être présumée en toute circonstance, le droit à la vie et à la liberté personnelle, la responsabilité individuelle, la responsabilité sociale partagée entre l'Etat et le citoyen. Ces principes universels doivent prendre en considération la spécificité du Peuple tunisien qui a réalisé une Révolution unique en son genre, basée sur la Dignité, le bien être, la justice et l'équité. Ce projet devrait être soumis  ensuite au Peuple par voie référendaire pour gagner en légitimité.

Le temps ne joue pas en notre faveur en la circonstance. Aussi, plus vite ce processus sera achevé et mieux cela vaudra pour faire redémarrer l'économie et consolider la confiance par l'annonce d'une stabilité certaine pour la Tunisie future.

Il me semble indiqué que partis politiques, société civile et toutes les parties prenantes se mobilisent une constitution innovante. Et, j’ai bon espoir que le projet retiendra l’option du régime parlementaire pour la Tunisie future afin de tourner la page du présidentialisme. Ne tombons pas dans le piège de ce qui dise que le régime parlementaire engendre l'instabilité. Il n'existe nul part un régime politique parfait. Le bon fonctionnement de tout régime politique dépend en fait de la volonté des personnes qui composent la Nation: gouvernants et gouvernés...L'esprit compte plus, sinon autant, que la lettre des textes.
Lundi, le 21 novembre 2001

dimanche 13 novembre 2011

Mon mur sur Facebook a été piratée par des ignares certainement...

Certains d’entre vous savent combien j’ai œuvré pour contribuer à nous doter d’une culture politiques dont nous avons été privée jusque là, à l’exception d’une élite méritoire qui a su se cultiver .... Nous avons à notre disposition un espace privilégié pour assouvir notre liberté d’expression. Mais voilà que certains ignares manquant d’instruction tout court, et pour cause, s’évertuent à se distinguer par des actes à la mesure de leur misérable niveau culturel. J’espère que ces derniers n’emporteront la guerre (jalonnée forcément de batailles comme partout ailleurs) de la démocratie en Tunisie.C’est pourquoi la majorité silencieuse jusqu’au 14 janvier 2011 ne doit pas retomber de nouveau dans son silence. Elle doit veiller au grain…Ce piratage a été effectué depuis que j'ai révélé que je me portait candidat indépendant à la Présidence de la République tunisienne après la seconde transition. J'invite les amis et tous ceux qui ont appris à connaitre positions à soutenir ma candidature.
 J'escompte un soutien massif de la société civile qui doit faire preuve cette fois-ci d'un plus grand discernement en se focalisant sur une candidature de sa sensibilité indépendante. Ma candidature à la présidence de la République, après la seconde transition qui prendrait fin après la rédaction de la nouvelle constitution et l'organisation, le cas échéant, d'un referendum populaire pour son adoption puisque dans le futur toute révision de la constitution devra être approuvée par le peuple, s'inscrit dans cette mouvance. Mes écrits antérieurs en attestent. Ils sont rassemblés dans ce blog et sur mon mur, en attendant de développer mon programme le moment venu. Pour soutenir ma candidature, je vous invite, d'abord à la faire connaitre autour de vous, ensuite vous mobiliser à mes côtés pour la création de comités de soutien à travers la République.  
Naceur BEN FRIJA
Samedi, 12 novembre 2011

mardi 8 novembre 2011

La priorité pour les nouveaux élus demeure l'élaboration de la constitution, ils ont été élus pour cela, c'est pourquoi, à mon avis :

La priorité pour les nouveaux élus demeure l'élaboration de la constitution, ils ont été élus pour cela, c'est pourquoi, à mon avis :
-Les paris qui se considèrent "majoritaires" à l'issue du scrutin du 23 octobre 2011 doivent s'attacher à ce mandat à l'Assemblée et ne doivent pas de crainte d'affronter de nouveaux les électeurs lors des prochaines élections générales (élections du président de la république, du parlement, des conseillers municipaux..) qui devront se tenir le plus rapidement possible?

-Remettre en jeu son audience sur la scène politique n'est pas toujours une chose évidente. Cette évidence pourrait les conduire à essayer de rester le plus longtemps possible à rédiger la constitution. Mais cela peut aussi contribuer à leur faire perdre toute crédibilité.
-Est-ce que c'est dans l'intérêt du pays de mettre du temps à rédiger la constitution alors que ses contours semblent connus aujourd'hui? Notamment par l'instauration du régime parlementaire qui serait le choix idoine.
-L’élaboration de la constitution dans les meilleurs délais a pour avantage de remettre sur les rails notre économie et de répondre, en principe, aux questions du chômage d'autant plus qu'on enregistre des reculs dans tous les secteurs notamment dans le secteurs touristique et en matière d'investissement autochtone et IDE.
-La démocratie est un long processus jamais achevé qui nécessite une immense volonté politique des protagonistes.

Mardi, 8 novembre 2011

lundi 7 novembre 2011

Comment sortir rapidement de la seconde transition ?


Les membres de l’Assemblée nationale constituante ont été élus, le 23 octobre dernier à l’issu d’un scrutin historique, essentiellement pour élaborer une nouvelle constitution qui tourne la page du passé et notamment du présidentialisme.
C’est donc un mandat clair. Mais voilà qu’on assiste à des tractations pour former un nouveau gouvernement de transition au risque de nous faire perdre encore du temps et de retarder le redémarrage des rouages de l’Etat en particulier dans le domaine économique.
La question qu’on peut dès lors poser : ne serait-il pas plus indiqué que le gouvernement transitoire actuel reste en place encore quelques mois, moyennant le cas échéant un remaniement d’ajustement, afin de permettre aux nouveaux élus de commencer rapidement à plancher sur la nouvelle constitution qui doit donner au pays son régime et toute la légitimité aux nouvelles autorités à la suite d’élections générales pour élire le président de la république, le parlement et les conseillers municipaux et ce dans les meilleurs délais possibles.

Lundi, 7 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011

Est-ce que c'est dans l'intérêt du pays de mettre du temps à rédiger la nouvelle constitution?

-L’Assemblée nationale constituante devra d'abord élaborer un règlement intérieur définissant notamment ses compétences et son organisation (son président, ses commissions...). Son mandat essentiel étant l'élaboration d'une constitution. Quel temps lui faudra-t-il pour l’élaboration de cette constitution ?
-Les paris qui se considèrent "majoritaires" à l'issue du scrutin du 23 octobre 2011 seront-ils tentés de s'éterniser à l'Assemblée de crainte d'affronter de nouveaux les électeurs lors des inévitables élections générales (élections du président de la république, du parlement, des conseillers municipaux..) qui devront se tenir le plus rapidement possible?
-Remettre en jeu son audience sur la scène politique n'est pas toujours une chose évidente.  Cette évidence pourrait les conduire à essayer de rester le plus longtemps possible à rédiger la constitution.
-Est-ce que c'est dans l'intérêt du pays de mettre du temps à rédiger la constitution alors que ses contours semblent connus aujourd'hui? Notamment par l'instauration du régime parlementaire.

-L’élaboration de la constitution dans les meilleurs délais a pour avantage de remettre sur les rails notre économie et de répondre, en principe, aux questions du chômage.
-Sur un autre plan, les travaux de l'Assemblée constituantes seront-ils accessibles au public ? Quels principes de transparence va-t-elle adopter pour permettre de suivre ses travaux?