vendredi 29 mai 2015

Comment bannir un certain langage dans la Tunisie future?

Je pense qu'il faut bannir une fois pour toute l'opposition de Tunisiens patriotes et de Tunisiens non patriotes. Ce genre de langage est d'un autre temps... Il n'y a pas de Tunisiens patriotes et d'autres qui ne sont pas patriotes. Il faut s'habituer à voir, écouter et accepter des Tunisiens d'opinions et d'idées divergentes sans pour autant que les uns soient plus patriotes que d'autres. Le contraire serait de la démagogie, de la mauvaise foi et irait à l'encontre de la liberté et de la démocratie... et de la Tunisie future. Naceur Ben Frija, le 29 mai 2015.

mercredi 27 mai 2015

Ne pas confondre démagogie et populisme avec patriotisme...

J'ai lu ces derniers temps sur les réseaux sociaux de nombreux commentaires persistants faisant état de la nécessité de vendre et de partager avec le peuple les richesses naturelles en particulier le pétrole... Je voudrais faire une remarque à ce propos, tout en soutenant la lutte contre la corruption d'où qu'elle vienne, que même si la Tunisie dormait sur une mer de pétrole ou autres matière première, je pense qu'on ne doit pas confondre richesse et gestion de la richesse... Ce n'est pas parcequ'on est riche qu'on doit brader sa richesse sans coller à la réalité du marché du moment... Aussi, il faut éviter de troubler les esprits en tombant dans le simplisme et le populisme qui ne peuvent servir ni la démocratie ni la liberté et encore moins la souveraineté...demander la transparence est légitime et doit être accepter comme telle...,mais il faut tenir compte des lois du marché aussi, notamment dans le domaine des matières premières... Alors de grâce, que ceux qui pensent avoir trouvé une tribune pour leur ego sur ce thème... révisent bien leur matière avant de s'élancer dans l'approximation...qui risque d'induire en erreur les moins nantis en connaissance des données et des aboutissants du sujet...La cohésion sociale ne doit pas souffrir des insuffisances en cette période et encore moins de démagogie...Naceur Ben Frija, le 27 mai 2015.

mardi 26 mai 2015

http://www.leaders.com.tn/article/17098-portee-du-memorandum-signe-par-la-tunisie-a-washignton

vendredi 22 mai 2015

Portée du memorandum signé par la Tunisie à Washignton.




Tout d’abord, il faut rappeler que la Tunisie est aujourd’hui une république au régime parlementaire et donc, ni présidentielle, ni semi-présidentielle. De là en découlent certaines règles à la fois juridiques  et de procédure mais aussi  d’ordre protocolaire.

Du point de vue juridique, pour en venir au “statut d’allié majeur non-membre de l’OTAN”, dont la Tunisie devrait jouir à l’avenir dans ses rapports avec les États-Unis d'Amérique, suite au memorandum signé à Washington, cet instrument juridique, qui lie désormais les deux pays, prête à interprétation. Car, il n'est pas seulement annoncé que la Tunisie sera dorénavant partenaire au statut privilégié de Washington, mais bien spécifié comme État non membre de l'OTAN. Ce qui ne peut que donner une portée militaire et même stratégique certaine au memorandum. 

Un tel statut nécessite, constitutionnellement, au préalable la concertation au niveau national de toutes les parties constitutionnellement concernées. Nous pouvons penser que cela a été fait. Car il s’agit d’engager la souveraineté du pays. Certes, le Chef de l’État a un large pouvoir en la matière, mais en régime parlementaire, les représentants du peuple sont impliqués d'une manière prépondérante. 

D’autant plus que le memorandum engage la Tunisie en tant qu' "Allié majeur non membre de l'OTAN et non des États-Unis d’Amérique tout court…Ainsi, tel que formulé le statut militaire est prédominant. Cela peut laisser supposer que l'accord ne se limitera pas à la fourniture d'équipements militaires, mais pourrait s'étendre à l'aspect logistique auprès de l'OTAN aux côtés des États-Unis. 

N’ayant pas connaissance du texte signé, je ne m’engagerai pas plus loin. Je dirais simplement, que si tel devait être le cas, ceci pourrait avoir des conséquences sur la position stratégique traditionnelle pour laquelle la Tunisie a opté jusqu’à maintenant…en terme militaire… Il est de notoriété nationale et internationale que la Tunisie a toujours rejeté l’idée de l’utilisation de son sol à des fins militaires par ses partenaires stratégiques…cette conception émane de sa volonté de se ménager des marges de manœuvre sur la scène internationale. Elle est aussi dictée par le rôle qui a toujours été le sien sur la scène diplomatique internationationale…Certains pourraient rétorquer que le monde est aujourd'hui en guerre et que nous sommes touchés par le phénomène des guerres régionales...

Certainement que toutes ces données n'ont pas échappé à notre président Béji Caïd Essebsi, chevronné homme politique et fin connaisseur en matière de diplomatie et de relations internationales.

S’agissant de la question protocolaire, qui a entouré la signature du memorandum, celle-ci est éminemment liée aux deux premiers aspects (juridique et procédural). Dans la mesure où un tel instrument juridique doit avoir procéduralement fait l'objet de concertation et sa nature ainsi que sa portée bien définies par toutes les parties prenantes, ils doivent aussi prévoir à l'avance les plénipotentiaires qui sont amenés  à signer cet instrument juridique entre la Tunisie et les Etat-Unis d'Amérique, fondant le “statut d’allié majeur non-membre de l’OTAN”.
Naceur Ben Frija, le 23 mai 2015

Vidéo d'annonce de ma candidature à l'élection présidentielle 2014

https://www.youtube.com/watch?v=T6LVslJH1m0

mercredi 20 mai 2015

Le 4ème pouvoir cède sa place dans la bourse des valeurs à la société civile...

Je ne peux que constater depuis quelques temps déjà, avec un un immense regret mais non sans espoir d'un retournement de la situation un jour futur, que le quatrième pouvoir, tous les médias confondus, a cédé sa place dans la bourse des valeurs à la société civile, appelée aussi la rue ou l'opinion publique actives et agissantes...

Les raisons sont nombreuses semble-t-il...Sont-elles imputables à la formation des "journalistes", laquelle pourtant ne se fait plus sur le tas, ou à l'absence de vocation de certains d'entre eux...ou encore à la prise en charge du secteur par les pouvoirs financier, économique et autres lobbies...ou au sectarisme...ou au régionalisme...ou au corporatisme...? Est-il possible de croire, de nos jours, qu'il suffit d'avoir de l'argent pour s'ériger en quatrième pouvoir...? Quoiqu'il en soit, à observer la scène médiatique, le quatrième pouvoir a, pour l'heure, bel et bien, perdu sa position à la bourse des valeurs... 

Il suffit, objectivement, de relever que les articles de fond ainsi que ceux d'investigation et d'analyse ne répondent plus aux critères de ces formes exigeantes de journalisme. Sans parler que dans beaucoup de cas, il y a recours au plagiat sans vergogne ou à l'appropriation indues d'idées d'autrui sans en mentionner l'origine...La liberté de la presse n'est-elle pas associée à la liberté de conscience...

Les auteurs, créateurs, innovateurs et libres dans leurs pensées devraient soigneusement choisir le média auquel ils remettent leurs œuvres (écrites ou orales), car c'est eux qui permettent à un média de se targuer ensuite de quatrième pouvoir grâce à leurs idées...N'est pas en fait quatrième pouvoir qui veut...Naceur Ben Frija, le 20 mai 2015.