vendredi 29 juillet 2011

Poursuivons notre mobilisation pour l'instauration du régime parlementaire en Tunisie.


Poursuivons notre mobilisation pour l’instauration du régime parlementaire en Tunisie. Grâce à notre mobilisation plusieurs sensibilités politiques et de la société civile se sont déclarées pour l’instauration d’un régime parlementaire en Tunisie. Les sondages confirment ce choix par une large majorité de Tunisiens. Plus nous sommes nombreux à opter pour un régime parlementaire en Tunisie plus cela pèsera dans la balance lors du choix du régime pour la Tunisie future. Poursuivons notre mobilisation pour un régime parlementaire en Tunisie. http://www.facebook.com/home.php?sk=group_169781249737161

L’avantage du régime parlementaire est qu’il ne favorise pas, contrairement aux régimes présidentiel et semi-présidentiel, la personnalisation du pouvoir et donc le culte de la personnalité. Il marque aussi une rupture totale avec le régime présidentiel marqué par les dérives observées en Tunisie. Il constitue en outre une garantie pour nous débarrasser du présidentialisme. Il a aussi l’avantage, à ce stade du processus démocratique, de permettre à la centaine de partis sur la scène politique de mesurer leurs forces, de compter leurs troupes et de connaître leur véritable poids politique sur le terrain à la faveur des urnes et du scrutin proportionnel de liste tel que retenu par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique. Pour répondre, en outre, à ceux qui évoquent l’instabilité que pourrait engendrer le régime parlementaire, je dirais que la Tunisie possède sa spécificité et que nous vivons une autre époque, celle du XXIème   siècle.

Pour qui voter avec 100 partis sur la scéne politique?

Beaucoup de Tunisiens savent contre qui voter, semble-t-il, mais ne savent sur la base de quels critères choisir le parti ou la partie dont l’énoncé du programme répond à leurs convictions. Je suggère de voter pour le parti qui prône l’instauration du régime parlementaire pour éviter le présidentialisme, le libéralisme économique et les orientations laïques de la société tunisienne. Trois critères essentiels qui faciliteront la vie à beaucoup d’électeurs. Pour ceux qui en sont convaincus qu’ils les partagent avec leur entourage et dans leurs contacts quotidiens. Ces critères, à ce stade du processus démocratique, permettent de rationaliser votre choix. Il s’agit, en effet, dans cette étape de l’élaboration de la nouvelle constitution qui est un texte de portée politique et non économique. Les questions économiques seront définies ultérieurement lors de la fin de la période transitoire par le gouvernement et le parlement légitimes et entériné par le Chef de l'Etat.

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ? Le rôle de la société civile.

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ? Le rôle de la société civile.

Le Tunisien semble très affecté par le climat de morosité politique et sociale ambiant avec la présence de plus de 100 partis politiques et une délicate conjoncture économique. Le paysage politique, qui manque lamentablement de visibilité et surtout de lisibilité, ne fait qu’accroître les appréhensions. Dans ce contexte, les préparatifs de l’échéance du 23 octobre prochain ne fournissent pas les signaux nécessaires ni de la réussite de la prochaine échéance électorale, ni quant à la période qui suivra l’élection du 23 octobre, puisque nous poursuivrons dans le transitoire tant que la nouvelle constitution n’aura pas été adoptée par referendum.

Epauler l’ISIE pour les inscriptions sur les listes électorales

Pour armer les Tunisiens d’optimisme et redonner espoir à la rue à la veille du mois saint de Ramadan, il serait indiqué que la société civile se mobilise pour épauler l’ISIE (l’Instance supérieure des élections) dans son exercice de l’inscription des Tunisiens en âge de voter et ainsi qu’à trouver les solutions idoines pour permettre à tous les Tunisiens en âge de voter, surtout dans les régions défavorisées et dans les régions les plus reculées du pays. Car sans l’inscription de tous les Tunisiens en âge de voter, il serait difficile de parler tout simplement d’élections.

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ?

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ?

Le Tunisien semble très affecté par le climat de morosité politique et sociale ambiant. Le paysage politique manque lamentablement de visibilité et surtout de lisibilité. L’atmosphère sociale en pâtit naturellement. La conjoncture économique, en dépit des efforts louables des autorités provisoires, reste largement tributaire de la sortie de la période transitoire. Il est vain de penser que des investisseurs prendraient des risques dans de telles circonstances.

Dans ce contexte, les préparatifs de l’échéance du 23 octobre prochain, ne fournissent pas les signaux nécessaires ni de la réussite de l’élection de l’Assemblée constituante, ni quant à la période qui suivra son élection, au lendemain, c'est-à-dire dès le 24 octobre 2011, puisque nous poursuivrons dans le provisoire.

L’inscription sur les listes électorales

L’ISIE est invitée à trouver les solutions idoines pour permettre à tous les Tunisiens en âge de voter, y compris dans les régions les plus reculées du pays, sans exception, en mettant les moyens nécessaires. Sans l’inscription de tous les Tunisiens en âge de voter, il serait difficile de parler d’élections tout court.

Comment abréger la période transitoire ?

Si nous pensons que la constituante, même dotée de légitimité et de pouvoirs législatifs, risque de prolonger la période transitoire pour les besoins de l’élaboration de la nouvelle constitution, nous mesurons la difficulté à sortir de la morosité qui enveloppe le pays et qu’accompagne sporadiquement et d’une manière quasiment scientifique, une atmosphère d’insécurité générale.

Le scénario de sortie du transitoire, le plus indiqué, consisterait dans :
-          L’élection d’un parlement et non d’une Assemblée constituante, auquel serait conféré le pouvoir d’élaborer la nouvelle constitution dont un projet pourrait lui être soumis, dès le 23 octobre.
-          L’élection par le parlement du président de la république parmi les « sages ».
-          La fixation de la fin des mandats du parlement et du président dès l’adoption par referendum de la nouvelle constitution.

Ce scénario a le mérite de permettre le fonctionnement de pouvoirs législatifs et exécutifs légitimes jusqu’à l’adoption de la nouvelle constitution avec la possibilité de changement de type de scrutin pour la deuxième république.

Mercredi, 27 juillet 2011