dimanche 21 août 2011

Un Code de conduite adopté par un Parlement.

Il serait intéressant de connaitre le contenu de ce Code. Aura-t-il une force contraignante ou demeurera-t-il du domaine de principes recommandés dont on émet le vœux pieux qu'ils seront suivis d'effet? Une législation bien préparée qui reste du domaine du pouvoir législatif sera à mon avis le meilleur des codes de bonne conduite. Élisons un Parlement avec à la fois le pouvoir d'élaborer la nouvelle constitution et le pouvoir de légiférer. Il pourrait aussi nous choisir un président parmi les sages, le temps d'adopter la nouvelle constitution. Nous aurons ainsi, aussi bien défini  ses prérogatives que limité dans le temps la durée du pouvoir du Parlement qui ne devrait excéder les deux ans afin d'éviter des débats interminables. Pour ce faire, il serait judicieux de soumettre au Parlement élu au scrutin de proportionnelle de liste (ainsi chaque parti connaitra son poids réel auprès des électeurs) un projet de constitution et pourquoi pas également un projet de Code de bonne conduite.

lundi 15 août 2011

Pourquoi il serait plus judicieux d’élire un Parlement plutôt qu’une constituante le 23 octobre 2011 ?


Pourquoi il serait plus judicieux d’élire un Parlement plutôt qu’une constituante le 23 octobre 2011 ?
Pour sortir de la transition avec certitude, en sachant où l’on se dirige et surtout vers quoi, je suggère que l’on vote, le 23 octobre 2011, pour l’élection d’un Parlement au lieu et place d’une constituante. Les raisons :
-Le Parlement aura pour tâche de préparer la nouvelle constitution à soumettre au Peuple, par voie de referendum, au terme de son élaboration
-Etant légitime, le Parlement peut choisir parmi les « sages » du pays ou élire parmi ses membres le Président de la république.
-Ils en sortiront aussi le Premier ministre et le Gouvernement (les parlementaires pourraient aussi décider de choisir le Premier ministre et les membres du gouvernement au sein de la société civile et dans les rangs des partisans des partis représentés au Parlement).
-Le Parlement sera élu pour deux ans, le temps que pourrait nécessiter l’élaboration de la nouvelle constitution.
-Le président de la république serait aussi choisi pour deux ans.
-Le premier ministre et le gouvernement auront la même durée que le mandant du Parlement, deux ans.
Nous fonctionnerons ainsi dans la légitimité, avec des mandants et des durées bien claires. Nous rétablirons la confiance. Le Parlement pourra légiférer normalement sur l’ensemble des décisions que nécessite la bonne marche du pays dans tous les domaines, y compris celui de la justice et de l’économie.

Naceur BEN FRIJA
Lundi, 15 août 2001.

samedi 13 août 2011

Les Nations Unies et la Dignité de la population mondiale.

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon aurait affirmé sa détermination à s'attaquer aux grands dossiers dont celui prioritaire du développement durable. Il serait temps, parceque jusqu'à présent l'ONU s'est occupée de quels types de dossiers de volume petit et moyen pour décider maintenant de s'attaquer aux grands dossiers. Je pense que l'ONU s'est toujours chargée des dossiers qu'ont bien voulu lui soumettre, lui confier ou, en tous les cas, lui permettre de se pencher dessus les Etats membres. Vivement donc l'ouverture de ce grand dossier sur le développement durable sous impulsion onusienne, surtout que la question du nucléaire s'émousse, y compris dans le cadre du développement durable. Le changement climatique va-t-il être remis au goût du jour? La Dignité de la population mondiale est-elle essentiellement tributaire du développement durable aujourd'hui? Naceur Ben Frija

Samedi, 13 août 2011

jeudi 4 août 2011

Démocratie et Culture politique


En Démocratie, la mobilisation pour l'exclusion engendre le présidentialisme...Se mobiliser pour exercer son droit et son devoir d'électeur c'est s'inscrire dans le processus démocratique. Le régime parlementaire favorise la culture politique et l'alternance. Le régime mixte (semi-présidentiel et bicéphale) peut conduire , dans le cas d'une cohabitation contre nature entre le président et le premier ministre à des blocages préjudiciables à la bonne marche des affaires du pays.

Pour un projet de constitution innovante à soumettre à l’Assemblée constituante au lendemain du 23 octobre 2011.

Mobilisons-nous pour un projet de constitution innovante où les droits fondamentaux doivent occuper un chapitre entier comprenant la Dignité humaine, l'égalité, la protection contre l'arbitraire et la protection de la bonne foi, le droit à la vie et liberté personnelle, la responsabilité individuelle et sociale, propre à la spécificité du Peuple tunisien qui a réalisé une Révolution unique en son genre. Ce projet devrait être soumis  à l’Assemblée constituante au lendemain du 23 octobre 2011.Nous connaissons maintenant la date retenue (dimanche 23 octobre 2011) pour l’élection de l’Assemblée constituante. Nous savons aussi, et le premier ministre nous l’a dit, ce n’est pas le Coran, donc que la date est susceptible de changer. Nous savons aussi que le Peuple a hâte de s’exprimer par les urnes.

Ce que nous ne savons pas encore, c’est combien de temps sera nécessaire à l’Assemblée constituante pour élaborer une nouvelle constitution (durée des débats). Outre les défis qu’elle aura à relever: désigner ou élire un nouveau président forcément transitoire, désigner ou élire un nouveau premier ministre transitoire, approuver le nouveau gouvernement transitoire, approuver le programme intermédiaire du gouvernement pour la gestion du pays durant la nouvelle transition, adopter la loi des finances pour le prochain exercice, légiférer dans certains cas…

Aussi, il me semble indiqué, dans un souci de gain de temps, que les partis politiques, la société civile et toutes les parties prenantes se mobilisent d’ores et déjà pour réfléchir à l’élaboration d’un projet de constitution innovant qui serait soumis à l’Assemblée constituante au lendemain de son élection. Et, j’ai bon espoir que le projet retiendra l’option du régime parlementaire pour la Tunisie future afin de tourner la page du présidentialisme. Ne tombons pas dans le piège du régime mixte qui peut être synonyme de blocage avec la cohabitation d'un président et d'un premier ministre (de sensibilité politique différente) qui tirent leur légitimité du vote du Peuple.

mardi 2 août 2011

Pour un schéma démocratique répondant à la spécificité du Peuple tunisien.



L’organisation de la scène politique dépend de la spécificité de chaque Nation. Il faut donc nuancer lorsqu’on parle de partis politiques de Gauche, de Droite ou du Centre. En bref, la droite représente des sensibilités conservatrices (proche souvent du capital et des milieux économiques) qui n’aiment pas les bouleversements et se contentent de réformettes. La gauche, est souvent animée de volonté progressiste et s’illustre dans la défense de la force de travail, dans les domaines sociaux. Les deux bords ont leurs extrémistes, foncièrement conservateurs ou foncièrement progressistes. Ils se rejoignent quelque fois sur les questions d’intérêt national et de souveraineté. Quand au centre, il tente de nager entre deux eaux, mais ses adeptes sont souvent plus proches des conservateurs. Leurs prises de positions dans le domaine social est tempéré. Les centristes comptent souvent dans leurs rangs plus de conservateurs que de progressistes. En Tunisie, en gros, la scène politique compte d’avantage de partis conservateurs que progressistes, semble-t-il. Nous devons aujourd'hui bâtir notre schéma démocratique. La Tunisie encore une fois le Peuple tunisien possède sa spécificité.