vendredi 30 décembre 2011

Le compte à rebours a-t-il commencé pour le gouvernement de transition et l'ANC?


Maintenant que la loi des finances et le budget, forcément  indicatifs pour un gouvernement transitoire qui vient d'être formé, ont été adoptés, mobilisons-nous pour  l'adoption d'une constitution innovante conférant une large place aux droits fondamentaux et à la libre entreprise, prévoyant l'élection du président de la République au suffrage universel, l'instauration du régime parlementaire, la liberté de la justice et octroyant au quatrième pouvoir la place qui lui sied en lui donnant les moyens nécessaires pour accéder à ce statut.

Il faut savoir, par ailleurs, qu’aucun régime politique n’est parfait. Son succès dépend de ceux qui ont la charge de le promouvoir, gouvernants et gouvernés, dans le cadre d’une véritable démocratie. Naceur Ben Frija, le 29 décembre 2011.

Est-il sensé d’exiger du gouvernement transitoire qu’il présente une loi des finances et un budget pour 2012 autre qu’indicatifs ?

Est-il sensé d’exiger du gouvernement transitoire, qui vient juste d’être formé, qu’il présente une loi des finances et un budget pour 2012 autre qu’indicatifs ? En outre, les constituants ne semblent pas prêts pour discuter ces textes. Et pour cause. J’ai été surpris qu’un constituant critique, notamment, le  « ferme biologique » lors de son intervention du 29 décembre 2011, sans apparemment en connaître les portées sociale, économique et environnementale de cette rubrique. D’autres interventions étaient pour le moins vagues. Aussi, j’invite nos constituants à adopter la loi des finances et le budget pour 2012 qui ne peuvent qu’être indicatifs et de nous présenter, dans les meilleurs délais possibles, le texte de la nouvelle constitution dans l’espoir qu’ils mesureront la portée de chacun de ses articles. Naceur Ben Frija, le 30 décembre 2011.

mardi 27 décembre 2011

Un grand parti pourquoi faire?

 Un grand parti ce n'est pas nouveau pour la Tunisie? pourquoi faire un nouveau grand parti? pour devenir majoritaire à l'issue de la prochaine échéance électorale? Nous sommes actuellement en régime parlementaire et les choses semble aller dans la bonne direction pour l'instant. Mobilisons-nous pour le régime parlementaire en Tunisie et pour l'adoption d'une constitution innovante qui prévoit la séparation des pouvoirs, le renforcement de l'indépendance de la Justice et la garantie d'indépendance du quatrième pouvoir que sont les médias. Naceur Ben Frija, 27 décembre 2011.

vendredi 16 décembre 2011

Les avantages du régime parlementaire.



Le parlementarisme rationalisé est une expression utilisée pour désigner les régimes parlementaires organisés de manière à éviter l’instabilité gouvernementale et à permettre le fonctionnement efficace des institutions. Les outils utilisés sont techniques et nombreux. Ils sont appliqués dans la plupart des régimes parlementaires européens comme en Allemagne. Ils ont pour objectif de rendre plus difficile, politiquement et constitutionnellement, la mise en œuvre de la responsabilité ministérielle et donc d’éviter l’instabilité. L’Assemblée constituante, qui a été élue le 23 octobre dernier, trouvera certainement les instruments juridiques adéquats pour nous éviter l’instabilité qu’on connues certains régimes parlementaires à travers le monde. Les institutions parlementaires sont souvent génératrices d’efficacité malgré les tentatives de rationalisation. Dans le régime parlementaire le président de la république peut être élu par le parlement ou désigné parmi les « sages »  dont au sein de la société civile ou être élu au suffrage universel. Il ne doit ni s’adosser ni être porté par un parti politique. Ce qui n’est pas le cas dans le régime présidentiel et semi-présidentiel où les candidats sont généralement les leaders de leurs partis. Le régime parlementaire a enfin l'avantage de nous éviter le présidentialisme et surtout le bégaiement de l'histoire. Il faut, par ailleurs, noter qu’aucun régime politique n’est parfait. Son succès dépend de ceux qui ont la charge de le promouvoir dans le cadre d’une véritable démocratie.

dimanche 11 décembre 2011

Trois remarques après cette première phase des travaux de l'ANC

Tout d'abord, félicitations pour la conclusion de cette première phase des travaux de l'ANC. Ensuite, trois remarques après cette première phase :
1/  Le président de l'ANC a su se placer au dessus des partis, y compris du sien en laissant le soin aux Députés de son parti de s'exprimer dans l'intérêt de la Nation comme semble l'avoir fait l'ensemble des Députés (je n'étais pas présent pour suivre toutes les interventionsdes Membres de la Constituante).
2/  En tant que Président de l'ANC, M. Mustapha Ben Jaafar a su aussi faire en sorte que la religion reste du domaine de la sphère privée. Un symbole de la pratique laïque de la foi.
3/ Le fait que l'Assemblée nationale constituante ait maintenu Dimanche jour férié hebdomadaire, ce qui est important pour nos relations économiques et commerciales avec notre voisinage immédiat et même au delà de notre horizon, constitue aussi un symbole de la laïcité.
Dimanche, 11/12/2001
Naceur Ben Frija

dimanche 4 décembre 2011

Comment sortir de la situation actuelle


Comment sortir de la situation actuelle ? 

-La priorité actuellement est l'élaboration et l'adoption dans les plus brefs délais de la nouvelle constitution. 
-La nouvelle constitution doit être basée sur les dénominateurs communs à la Nation dans son ensemble.
-Les autres revendications viendront ensuite car elles sont conditionnées par les termes de la nouvelle constitution, y compris les questions d’ordre économique et social.-Aucun gouvernement de transition ne peut engager le pays sur le long terme, et ce quelle soit la volonté qui peut l’animer.-Les investisseurs et les touristes étrangers ne peuvent pas faire moins que les Tunisiens eux-mêmes qui demandent la sécurité et la visibilité de la part de leurs gouvernants.- Pour donner le bon exemple, il revient, à mon avis, , aux entrepreneurs, investisseurs et milieux financiers tunisiens et à toutes les composantes de la Nation, d’abord, à manifester leur confiance dans la situation de transition actuelle que vit le pays. 

-Il incombe donc aux Tunisiens à faire preuve de patriotisme en investissant, en consommant tunisien, en contribuant par des sacrifices dans leur train de vie dans une situation de rigueur économique et financière, comme utiliser moins la voiture, éviter le gaspillage, se concentrer sur les produits de première nécessité et les produits locaux, économiser le gaz et l’électricité etc…Je vous invite à compléter cette énumération qui est loin d’être exhaustive.

-Cela ne signifie pas que l’on perde de vue la vigilance nécessaire pour l’instauration de la Démocratie et des libertés fondamentales en Tunisie.

Dimanche, 4 décembre 2011

mercredi 23 novembre 2011

Sommes-nous certains que les élus à la constituante se comporteront en élus de la Nation et non d’une manière partisane ? L’installation, le 22 novembre 2011, de l’Assemblée nationale constituante, a mis en lumière, à travers les discours prononcés, la nécessité que les élus se comportent comme les élus de la Nation, donc du Peuple dans son ensemble. Autrement dit, ils ne doivent pas observer une discipline de parti. C'est-à-dire, se comporter et voter en fonction de ce que le parti, sous les couleurs duquel ils ont été élus, leur dictera de faire ou de ne pas faire sur telle ou telle disposition de la constitution. La question se pose. Est-ce que les élus pourront se comporter hors discipline des partis ? Ou seront-ils tentés de penser d’abord à leur avenir au sein du parti sous la bannière duquel ils ont été élus? C’est pourquoi j’ai écrit, bien avant les élections « Pour éviter toute prise de pouvoir par les élus de la constituante, il faut leurs interdire de se présenter ou d'être nommés à tout poste gouvernemental dans les années qui suivent », afin qu’ils puissent se consacrer à la rédaction de la constitution exclusivement. Cette question est dépassée aujourd'hui. J’ai bon espoir maintenant que les élus à la constituante se comporteront, en tous les cas à ce stade de notre processus démocratique, et pour l’élaboration de la constitution de la deuxième république, en représentants de la Nation dans son ensemble et non des partis sous les couleurs desquels ils ont été élus le 23 octobre 2011.

Sommes-nous certains que les élus à la constituante se comporteront en élus de la Nation et non d’une manière partisane ?

L’installation, le 22 novembre 2011, de l’Assemblée nationale constituante, a mis en lumière, à travers les discours prononcés, la nécessité que les élus se comportent comme les élus de la Nation, donc du Peuple dans son ensemble. Autrement dit, ils ne doivent pas observer une discipline de parti. C'est-à-dire, se comporter et voter en fonction de ce que le parti, sous les couleurs duquel ils ont été élus, leur dictera de faire ou de ne pas faire sur telle ou telle disposition de la constitution.

La question se pose. Est-ce que les élus pourront se comporter hors discipline des partis ? Ou seront-ils tentés de penser d’abord à leur avenir au sein du parti sous la bannière duquel ils ont été élus?  

C’est pourquoi j’ai écrit, bien avant les élections « Pour éviter toute prise de pouvoir par les élus de la constituante, il faut leurs interdire de se présenter ou d'être nommés à tout poste gouvernemental dans les années qui suivent », afin qu’ils puissent se consacrer à la rédaction de la constitution exclusivement. Cette question est dépassée aujourd'hui.


J’ai bon espoir maintenant que les élus à la constituante se comporteront, en tous les cas à ce stade de notre processus démocratique, et pour l’élaboration de la constitution de la deuxième république, en représentants de la Nation dans son ensemble et non  des partis sous les couleurs desquels ils ont été élus le 23 octobre 2011.  


Le 23 novembre 2011

lundi 21 novembre 2011

Pour une constitution innovante ...

Mobilisons-nous pour un projet de constitution innovante où les droits fondamentaux doivent occuper un chapitre complet et à part, comprenant la Dignité humaine, l'égalité entre les sexes, la protection contre l'arbitraire, la protection de la bonne foi qui doit être présumée en toute circonstance, le droit à la vie et à la liberté personnelle, la responsabilité individuelle, la responsabilité sociale partagée entre l'Etat et le citoyen. Ces principes universels doivent prendre en considération la spécificité du Peuple tunisien qui a réalisé une Révolution unique en son genre, basée sur la Dignité, le bien être, la justice et l'équité. Ce projet devrait être soumis  ensuite au Peuple par voie référendaire pour gagner en légitimité.

Le temps ne joue pas en notre faveur en la circonstance. Aussi, plus vite ce processus sera achevé et mieux cela vaudra pour faire redémarrer l'économie et consolider la confiance par l'annonce d'une stabilité certaine pour la Tunisie future.

Il me semble indiqué que partis politiques, société civile et toutes les parties prenantes se mobilisent une constitution innovante. Et, j’ai bon espoir que le projet retiendra l’option du régime parlementaire pour la Tunisie future afin de tourner la page du présidentialisme. Ne tombons pas dans le piège de ce qui dise que le régime parlementaire engendre l'instabilité. Il n'existe nul part un régime politique parfait. Le bon fonctionnement de tout régime politique dépend en fait de la volonté des personnes qui composent la Nation: gouvernants et gouvernés...L'esprit compte plus, sinon autant, que la lettre des textes.
Lundi, le 21 novembre 2001

dimanche 13 novembre 2011

Mon mur sur Facebook a été piratée par des ignares certainement...

Certains d’entre vous savent combien j’ai œuvré pour contribuer à nous doter d’une culture politiques dont nous avons été privée jusque là, à l’exception d’une élite méritoire qui a su se cultiver .... Nous avons à notre disposition un espace privilégié pour assouvir notre liberté d’expression. Mais voilà que certains ignares manquant d’instruction tout court, et pour cause, s’évertuent à se distinguer par des actes à la mesure de leur misérable niveau culturel. J’espère que ces derniers n’emporteront la guerre (jalonnée forcément de batailles comme partout ailleurs) de la démocratie en Tunisie.C’est pourquoi la majorité silencieuse jusqu’au 14 janvier 2011 ne doit pas retomber de nouveau dans son silence. Elle doit veiller au grain…Ce piratage a été effectué depuis que j'ai révélé que je me portait candidat indépendant à la Présidence de la République tunisienne après la seconde transition. J'invite les amis et tous ceux qui ont appris à connaitre positions à soutenir ma candidature.
 J'escompte un soutien massif de la société civile qui doit faire preuve cette fois-ci d'un plus grand discernement en se focalisant sur une candidature de sa sensibilité indépendante. Ma candidature à la présidence de la République, après la seconde transition qui prendrait fin après la rédaction de la nouvelle constitution et l'organisation, le cas échéant, d'un referendum populaire pour son adoption puisque dans le futur toute révision de la constitution devra être approuvée par le peuple, s'inscrit dans cette mouvance. Mes écrits antérieurs en attestent. Ils sont rassemblés dans ce blog et sur mon mur, en attendant de développer mon programme le moment venu. Pour soutenir ma candidature, je vous invite, d'abord à la faire connaitre autour de vous, ensuite vous mobiliser à mes côtés pour la création de comités de soutien à travers la République.  
Naceur BEN FRIJA
Samedi, 12 novembre 2011

mardi 8 novembre 2011

La priorité pour les nouveaux élus demeure l'élaboration de la constitution, ils ont été élus pour cela, c'est pourquoi, à mon avis :

La priorité pour les nouveaux élus demeure l'élaboration de la constitution, ils ont été élus pour cela, c'est pourquoi, à mon avis :
-Les paris qui se considèrent "majoritaires" à l'issue du scrutin du 23 octobre 2011 doivent s'attacher à ce mandat à l'Assemblée et ne doivent pas de crainte d'affronter de nouveaux les électeurs lors des prochaines élections générales (élections du président de la république, du parlement, des conseillers municipaux..) qui devront se tenir le plus rapidement possible?

-Remettre en jeu son audience sur la scène politique n'est pas toujours une chose évidente. Cette évidence pourrait les conduire à essayer de rester le plus longtemps possible à rédiger la constitution. Mais cela peut aussi contribuer à leur faire perdre toute crédibilité.
-Est-ce que c'est dans l'intérêt du pays de mettre du temps à rédiger la constitution alors que ses contours semblent connus aujourd'hui? Notamment par l'instauration du régime parlementaire qui serait le choix idoine.
-L’élaboration de la constitution dans les meilleurs délais a pour avantage de remettre sur les rails notre économie et de répondre, en principe, aux questions du chômage d'autant plus qu'on enregistre des reculs dans tous les secteurs notamment dans le secteurs touristique et en matière d'investissement autochtone et IDE.
-La démocratie est un long processus jamais achevé qui nécessite une immense volonté politique des protagonistes.

Mardi, 8 novembre 2011

lundi 7 novembre 2011

Comment sortir rapidement de la seconde transition ?


Les membres de l’Assemblée nationale constituante ont été élus, le 23 octobre dernier à l’issu d’un scrutin historique, essentiellement pour élaborer une nouvelle constitution qui tourne la page du passé et notamment du présidentialisme.
C’est donc un mandat clair. Mais voilà qu’on assiste à des tractations pour former un nouveau gouvernement de transition au risque de nous faire perdre encore du temps et de retarder le redémarrage des rouages de l’Etat en particulier dans le domaine économique.
La question qu’on peut dès lors poser : ne serait-il pas plus indiqué que le gouvernement transitoire actuel reste en place encore quelques mois, moyennant le cas échéant un remaniement d’ajustement, afin de permettre aux nouveaux élus de commencer rapidement à plancher sur la nouvelle constitution qui doit donner au pays son régime et toute la légitimité aux nouvelles autorités à la suite d’élections générales pour élire le président de la république, le parlement et les conseillers municipaux et ce dans les meilleurs délais possibles.

Lundi, 7 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011

Est-ce que c'est dans l'intérêt du pays de mettre du temps à rédiger la nouvelle constitution?

-L’Assemblée nationale constituante devra d'abord élaborer un règlement intérieur définissant notamment ses compétences et son organisation (son président, ses commissions...). Son mandat essentiel étant l'élaboration d'une constitution. Quel temps lui faudra-t-il pour l’élaboration de cette constitution ?
-Les paris qui se considèrent "majoritaires" à l'issue du scrutin du 23 octobre 2011 seront-ils tentés de s'éterniser à l'Assemblée de crainte d'affronter de nouveaux les électeurs lors des inévitables élections générales (élections du président de la république, du parlement, des conseillers municipaux..) qui devront se tenir le plus rapidement possible?
-Remettre en jeu son audience sur la scène politique n'est pas toujours une chose évidente.  Cette évidence pourrait les conduire à essayer de rester le plus longtemps possible à rédiger la constitution.
-Est-ce que c'est dans l'intérêt du pays de mettre du temps à rédiger la constitution alors que ses contours semblent connus aujourd'hui? Notamment par l'instauration du régime parlementaire.

-L’élaboration de la constitution dans les meilleurs délais a pour avantage de remettre sur les rails notre économie et de répondre, en principe, aux questions du chômage.
-Sur un autre plan, les travaux de l'Assemblée constituantes seront-ils accessibles au public ? Quels principes de transparence va-t-elle adopter pour permettre de suivre ses travaux?

lundi 31 octobre 2011

Mobilisons-nous pour l'adoption d'une constitution innovante

http://www.facebook.com/note.php?note_id=209901175749171

Mobilisons-nous pour l'adoption d'une constitution innovante qui consacre une place prépondérante aux droits fondamentaux qui doivent occuper un chapitre entier comprenant la Dignité humaine, l'égalité, la protection contre l'arbitraire et la protection de la bonne foi, le droit à la vie et liberté personnelle, la responsabilité individuelle et sociale, propre à la spécificité du Peuple tunisien qui a réalisé une Révolution unique en son genre. Cette constitution devra ensuite être soumise par référendum au Peuple.

Soutenons l'instauration du régime parlementaire pour la Tunisie future afin de tourner la page du présidentialisme. Ne tombons pas dans le piège du régime mixte qui peut être synonyme de blocage avec la cohabitation d'un président et d'un premier ministre (de sensibilité politique différente). En outre, dans un régime présidentiel comme dans le régime de régime semi présidentiel, le président doit s'appuyer comme avant sur un parti politique qui peut le prendre en otage comme il peut lui aussi prendre son parti en otage en imposant au Peuple des mœurs dont nous connaissons maintenant les dessous et la perversité. Nous sommes en mesure maintenant de nous épargner de tels scénarios.

mardi 25 octobre 2011

Respectons les résultats du scrutin. La majorité a fait son choix.

-Respectons les résultats des élections historiques du 23 octobre 2011 pour élire l'Assemblée nationale constituante.-Apprenons à respecter les résultats du scrutin. Soyons disciplinés.
- En cas de contestation, apprenons à utiliser les voies de recours légales et à respecter les décisions de l'instance de recours.
-La démocratie est à ce prix.
-Apprendre à accepter la voix de la majorité issue des urnes
-Ce ne sont certainement pas les dernières élections. Il y en aura d’autres d’aussi importantes, notamment, pour l’élection du président de la république et du Parlement (deux Chambres, celle qui représentera le Peuple dans son ensemble et celle qui représentera les régions).
-Faisons preuve de civisme.
-Contribuons efficacement à asseoir le processus démocratique pour la Tunisie future.
-Nous sommes dans un processus démocratique perfectible.
-Contribuons à sa perfection.
-La vigilance est devenue une seconde nature du Peuple tunisien.
-A l'avenir, les gouvernants de la Tunisie future devront compter avec cette vigilance d'un Peuple qui a pris goût à la Liberté dans la Dignité.
Dimanche, 23 octobre 2011

samedi 15 octobre 2011

Mobilisons nous pour exercer notre devoir de voter le 23 octobre 2011

Mobilisons nous pour exercer notre devoir de voter le 23 octobre 2011. Un geste simple mais qui pèsera lourd sur l'avenir de chacun d'entre nous. Sachez faire le bon choix, passez ces derniers jours à consulter de près les listes des candidats et les programmes des partis. Faites en sorte que ce soit votre lecture prioritaire durant les prochains jours qui nous séparent encore du scrutin.

Naceur Ben Frija, samedi 15 octobre 2011

jeudi 13 octobre 2011

Aux urnes citoyens pour éviter dictature, tyrannie et despotisme en toute vigilance...

Le gouvernement de transition est sur le point de quitter la scène. Il faut l’encourager à le faire. Comment ? Par la tenue d’élections démocratique, l’acceptation des résultats et la mise en œuvre après le 23 octobre d’institutions légitimes reflétant la volonté du Peuple qui retrouve les libertés fondamentales et voit la disparition de l’arbitraire.

Ainsi l’on pourra dire que le processus démocratique prend son envol en Tunisie. La première échéance électorale du 23 octobre 2011 est donc très importante. C’est pourquoi il faut se mobiliser pour voter avec discernement et en fonction de vos convictions. En tête des votants la majorité silencieuse d’hier pour éviter le bégaiement de l’histoire.

La démocratie est un jeu qui commence et se termine dans les urnes dans un processus perpétuel toujours perfectible. Participez à parfaire la démocratie à la tunisienne.

Les partis politiques et la société civile semblent avoir fait de leur mieux en prévision de l’échéance du 23 octobre qui constitue une étape importante de la Tunisie future.

C’est donc maintenant à l’électeur qu’incombe le devoir de voter sur la base de critères rationnels et objectifs sans être conditionné par des considérations subjectives et affectives.

Les spécialistes du comportement des électeurs observent que ces derniers pour bien accomplir leur devoir doivent ne prendre en considération que les compétences et le programme des candidats en évitant de se baser sur l’apparence physique, l’aspect extérieur, le sexe, les affinités religieuses ou régionales, la manipulation par les sentiments nationalistes.

Ainsi, l’électeur confère le grand déterminant dans son choix à l’opinion politique, économique, sociale, culturel et de politique extérieure.

Pour la Tunisie future, le régime parlementaire constitue à ce stade le choix idoine pour tourner totalement la page du passé. L’avenir nous dira ensuite s’il faut revenir à un autre type de régime avec un autre mode de scrutin.

Sachant toutefois que la dictature c’est le pouvoir absolu et arbitraire entre les mains d’un chef qui peut exercer la tyrannie en usant de la cruauté dans sa manière de diriger ses sembles qui l’ont souvent porté au pouvoir abusant ainsi de son autorité sinon de sa légitimité qui lui confère un pouvoir absolu  entre ses mains pour exercer sa tyrannie en toute légitimité souvent. Seul le régime parlementaire peut éviter ce genre de situation avec le discernement et la vigilance nécessaires du Peuple.

Naceur Ben Frija, jeudi, le 13 octobre 2011

mardi 4 octobre 2011

A quoi rime la nomination par le PDP d'un délégué auprès de l'Union européenne?

"Dans une «Lettre d’introduction officielle» datée du 21 septembre et signée par Maja Jeribi, le lobbyiste tunisien a été nommé Haut représentant du Parti démocratique progressiste (Pdp) auprès de l’Union Européenne (UE)".
A quoi rime cette nomonation ? Que signifie ce coup de force ? Quelles légitimités en droit, en politique et en relations internationales ? Je ne conteste ni le parti ni la personne qui ont entrepris cette initiative qui va contre le bon sens. Ma réaction aurait été identique quelque fût la partie dont aurait émané un tel coup de force pour le moins qu’on puisse dire hasardeux. D'autant plus que cette nomination intervient en période électorale. Que signifie se positionner d'ores et déjà pour après le 23 octobre 2011. Imaginez que tous les partis à travers le monde démocratique fassent de même.

Comme vous l'avez certainement compris. Il ne s'agit pas de question de personne et encore moins de compétence. Loin de moi les préjugés et les jugements à distance. Nous parlons de procédure qui est incongrue en matière de relations internationales. La Tunisie est un Etat indépendant et souverain. En outre, il existe des règles dans le domaine diplomatique en matière de représentation. A ma connaissance l'UE n'est ni une ONG ni un parti politique.

dimanche 2 octobre 2011

Tunisia Small Country Big Nation

Je pense en fait qu'il faut aborder les problèmes avec discernement et sans véhémence, ça n'ajoute rien à la révolution de Jasmin. Il faut par contre dénoncer le RCD qui a perverti l'administration et introduit des moeurs politiques et sociales perverses. A titre d'exemple, l'achat de la carte du RCD était devenu synonyme de promotion et d'avancement au sein de l'administration. Il n'est pas facile de se débarrasser du jour au lendemain du pli pris par certains sous des régimes personnels et de parti gouvernemental tentaculaire. Il faut un changement en profondeur qui demande du temps. Pour ma part, par principe, j'ai refusé et éconduit à chaque fois le préposé à la distribution de la carte du RCD au sein du ministère pour le simple fait que je considérais qu'il était devenu insensé, pour ne pas dire illégal, de procéder de la sorte depuis que la Tunisie était devenue pluraliste et qu'il existait désormains d'autres partis politiques sur la scène nationale. Maintenant, le rôle joué par ces partis sur la scène politique tunisienne est une autre paire de manches.
Jeudi 27 janvier 2011 

mardi 13 septembre 2011

Combien de temps faudra-t-il à l’Assemblée constituante pour élaborer son règlement intérieur outre la Constitution?

L’Assemblée constituante devra élaborer un règlement intérieur définissant ses compétences, ses prérogatives et son organisation. Quel temps faudra-t-il pour l’élaboration ce texte essentiel pour son fonctionnement ? Est-ce qu’elle définira elle-même l’étendue de son champ de compétences ? Quelles commissions envisagerait-elle de créer en son sein et à quelle fin ? Quel sera le lieu de son siège ? Quel mode de vote va-elle adopter ? Quelles informations seront-elles accessible au public ? Quel principe de transparence va-t-elle adopter ? Quelles voies de recours contre ses dépassements ? Autant de questions dont il serait judicieux de connaître d’ores et déjà la réponse.

Il faut interdire aux élus de la constituante de se présenter aux prochaines échéances électorales.

Je suis de cet avis « Pour éviter toute prise de pouvoir par les élus de la constituante, il faut leurs interdire de se présenter ou d'être nommé à tout poste gouvernementale dans les années qui suivent. Car il ne faut pas se tromper, la constituante sert à écrire les règles suivant lesquelles vont jouer les politiques. Il faut éviter que ce soit les joueurs qui écrivent leurs propres règles ! »

dimanche 21 août 2011

Un Code de conduite adopté par un Parlement.

Il serait intéressant de connaitre le contenu de ce Code. Aura-t-il une force contraignante ou demeurera-t-il du domaine de principes recommandés dont on émet le vœux pieux qu'ils seront suivis d'effet? Une législation bien préparée qui reste du domaine du pouvoir législatif sera à mon avis le meilleur des codes de bonne conduite. Élisons un Parlement avec à la fois le pouvoir d'élaborer la nouvelle constitution et le pouvoir de légiférer. Il pourrait aussi nous choisir un président parmi les sages, le temps d'adopter la nouvelle constitution. Nous aurons ainsi, aussi bien défini  ses prérogatives que limité dans le temps la durée du pouvoir du Parlement qui ne devrait excéder les deux ans afin d'éviter des débats interminables. Pour ce faire, il serait judicieux de soumettre au Parlement élu au scrutin de proportionnelle de liste (ainsi chaque parti connaitra son poids réel auprès des électeurs) un projet de constitution et pourquoi pas également un projet de Code de bonne conduite.

lundi 15 août 2011

Pourquoi il serait plus judicieux d’élire un Parlement plutôt qu’une constituante le 23 octobre 2011 ?


Pourquoi il serait plus judicieux d’élire un Parlement plutôt qu’une constituante le 23 octobre 2011 ?
Pour sortir de la transition avec certitude, en sachant où l’on se dirige et surtout vers quoi, je suggère que l’on vote, le 23 octobre 2011, pour l’élection d’un Parlement au lieu et place d’une constituante. Les raisons :
-Le Parlement aura pour tâche de préparer la nouvelle constitution à soumettre au Peuple, par voie de referendum, au terme de son élaboration
-Etant légitime, le Parlement peut choisir parmi les « sages » du pays ou élire parmi ses membres le Président de la république.
-Ils en sortiront aussi le Premier ministre et le Gouvernement (les parlementaires pourraient aussi décider de choisir le Premier ministre et les membres du gouvernement au sein de la société civile et dans les rangs des partisans des partis représentés au Parlement).
-Le Parlement sera élu pour deux ans, le temps que pourrait nécessiter l’élaboration de la nouvelle constitution.
-Le président de la république serait aussi choisi pour deux ans.
-Le premier ministre et le gouvernement auront la même durée que le mandant du Parlement, deux ans.
Nous fonctionnerons ainsi dans la légitimité, avec des mandants et des durées bien claires. Nous rétablirons la confiance. Le Parlement pourra légiférer normalement sur l’ensemble des décisions que nécessite la bonne marche du pays dans tous les domaines, y compris celui de la justice et de l’économie.

Naceur BEN FRIJA
Lundi, 15 août 2001.

samedi 13 août 2011

Les Nations Unies et la Dignité de la population mondiale.

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon aurait affirmé sa détermination à s'attaquer aux grands dossiers dont celui prioritaire du développement durable. Il serait temps, parceque jusqu'à présent l'ONU s'est occupée de quels types de dossiers de volume petit et moyen pour décider maintenant de s'attaquer aux grands dossiers. Je pense que l'ONU s'est toujours chargée des dossiers qu'ont bien voulu lui soumettre, lui confier ou, en tous les cas, lui permettre de se pencher dessus les Etats membres. Vivement donc l'ouverture de ce grand dossier sur le développement durable sous impulsion onusienne, surtout que la question du nucléaire s'émousse, y compris dans le cadre du développement durable. Le changement climatique va-t-il être remis au goût du jour? La Dignité de la population mondiale est-elle essentiellement tributaire du développement durable aujourd'hui? Naceur Ben Frija

Samedi, 13 août 2011

jeudi 4 août 2011

Démocratie et Culture politique


En Démocratie, la mobilisation pour l'exclusion engendre le présidentialisme...Se mobiliser pour exercer son droit et son devoir d'électeur c'est s'inscrire dans le processus démocratique. Le régime parlementaire favorise la culture politique et l'alternance. Le régime mixte (semi-présidentiel et bicéphale) peut conduire , dans le cas d'une cohabitation contre nature entre le président et le premier ministre à des blocages préjudiciables à la bonne marche des affaires du pays.

Pour un projet de constitution innovante à soumettre à l’Assemblée constituante au lendemain du 23 octobre 2011.

Mobilisons-nous pour un projet de constitution innovante où les droits fondamentaux doivent occuper un chapitre entier comprenant la Dignité humaine, l'égalité, la protection contre l'arbitraire et la protection de la bonne foi, le droit à la vie et liberté personnelle, la responsabilité individuelle et sociale, propre à la spécificité du Peuple tunisien qui a réalisé une Révolution unique en son genre. Ce projet devrait être soumis  à l’Assemblée constituante au lendemain du 23 octobre 2011.Nous connaissons maintenant la date retenue (dimanche 23 octobre 2011) pour l’élection de l’Assemblée constituante. Nous savons aussi, et le premier ministre nous l’a dit, ce n’est pas le Coran, donc que la date est susceptible de changer. Nous savons aussi que le Peuple a hâte de s’exprimer par les urnes.

Ce que nous ne savons pas encore, c’est combien de temps sera nécessaire à l’Assemblée constituante pour élaborer une nouvelle constitution (durée des débats). Outre les défis qu’elle aura à relever: désigner ou élire un nouveau président forcément transitoire, désigner ou élire un nouveau premier ministre transitoire, approuver le nouveau gouvernement transitoire, approuver le programme intermédiaire du gouvernement pour la gestion du pays durant la nouvelle transition, adopter la loi des finances pour le prochain exercice, légiférer dans certains cas…

Aussi, il me semble indiqué, dans un souci de gain de temps, que les partis politiques, la société civile et toutes les parties prenantes se mobilisent d’ores et déjà pour réfléchir à l’élaboration d’un projet de constitution innovant qui serait soumis à l’Assemblée constituante au lendemain de son élection. Et, j’ai bon espoir que le projet retiendra l’option du régime parlementaire pour la Tunisie future afin de tourner la page du présidentialisme. Ne tombons pas dans le piège du régime mixte qui peut être synonyme de blocage avec la cohabitation d'un président et d'un premier ministre (de sensibilité politique différente) qui tirent leur légitimité du vote du Peuple.

mardi 2 août 2011

Pour un schéma démocratique répondant à la spécificité du Peuple tunisien.



L’organisation de la scène politique dépend de la spécificité de chaque Nation. Il faut donc nuancer lorsqu’on parle de partis politiques de Gauche, de Droite ou du Centre. En bref, la droite représente des sensibilités conservatrices (proche souvent du capital et des milieux économiques) qui n’aiment pas les bouleversements et se contentent de réformettes. La gauche, est souvent animée de volonté progressiste et s’illustre dans la défense de la force de travail, dans les domaines sociaux. Les deux bords ont leurs extrémistes, foncièrement conservateurs ou foncièrement progressistes. Ils se rejoignent quelque fois sur les questions d’intérêt national et de souveraineté. Quand au centre, il tente de nager entre deux eaux, mais ses adeptes sont souvent plus proches des conservateurs. Leurs prises de positions dans le domaine social est tempéré. Les centristes comptent souvent dans leurs rangs plus de conservateurs que de progressistes. En Tunisie, en gros, la scène politique compte d’avantage de partis conservateurs que progressistes, semble-t-il. Nous devons aujourd'hui bâtir notre schéma démocratique. La Tunisie encore une fois le Peuple tunisien possède sa spécificité.

vendredi 29 juillet 2011

Poursuivons notre mobilisation pour l'instauration du régime parlementaire en Tunisie.


Poursuivons notre mobilisation pour l’instauration du régime parlementaire en Tunisie. Grâce à notre mobilisation plusieurs sensibilités politiques et de la société civile se sont déclarées pour l’instauration d’un régime parlementaire en Tunisie. Les sondages confirment ce choix par une large majorité de Tunisiens. Plus nous sommes nombreux à opter pour un régime parlementaire en Tunisie plus cela pèsera dans la balance lors du choix du régime pour la Tunisie future. Poursuivons notre mobilisation pour un régime parlementaire en Tunisie. http://www.facebook.com/home.php?sk=group_169781249737161

L’avantage du régime parlementaire est qu’il ne favorise pas, contrairement aux régimes présidentiel et semi-présidentiel, la personnalisation du pouvoir et donc le culte de la personnalité. Il marque aussi une rupture totale avec le régime présidentiel marqué par les dérives observées en Tunisie. Il constitue en outre une garantie pour nous débarrasser du présidentialisme. Il a aussi l’avantage, à ce stade du processus démocratique, de permettre à la centaine de partis sur la scène politique de mesurer leurs forces, de compter leurs troupes et de connaître leur véritable poids politique sur le terrain à la faveur des urnes et du scrutin proportionnel de liste tel que retenu par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique. Pour répondre, en outre, à ceux qui évoquent l’instabilité que pourrait engendrer le régime parlementaire, je dirais que la Tunisie possède sa spécificité et que nous vivons une autre époque, celle du XXIème   siècle.

Pour qui voter avec 100 partis sur la scéne politique?

Beaucoup de Tunisiens savent contre qui voter, semble-t-il, mais ne savent sur la base de quels critères choisir le parti ou la partie dont l’énoncé du programme répond à leurs convictions. Je suggère de voter pour le parti qui prône l’instauration du régime parlementaire pour éviter le présidentialisme, le libéralisme économique et les orientations laïques de la société tunisienne. Trois critères essentiels qui faciliteront la vie à beaucoup d’électeurs. Pour ceux qui en sont convaincus qu’ils les partagent avec leur entourage et dans leurs contacts quotidiens. Ces critères, à ce stade du processus démocratique, permettent de rationaliser votre choix. Il s’agit, en effet, dans cette étape de l’élaboration de la nouvelle constitution qui est un texte de portée politique et non économique. Les questions économiques seront définies ultérieurement lors de la fin de la période transitoire par le gouvernement et le parlement légitimes et entériné par le Chef de l'Etat.

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ? Le rôle de la société civile.

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ? Le rôle de la société civile.

Le Tunisien semble très affecté par le climat de morosité politique et sociale ambiant avec la présence de plus de 100 partis politiques et une délicate conjoncture économique. Le paysage politique, qui manque lamentablement de visibilité et surtout de lisibilité, ne fait qu’accroître les appréhensions. Dans ce contexte, les préparatifs de l’échéance du 23 octobre prochain ne fournissent pas les signaux nécessaires ni de la réussite de la prochaine échéance électorale, ni quant à la période qui suivra l’élection du 23 octobre, puisque nous poursuivrons dans le transitoire tant que la nouvelle constitution n’aura pas été adoptée par referendum.

Epauler l’ISIE pour les inscriptions sur les listes électorales

Pour armer les Tunisiens d’optimisme et redonner espoir à la rue à la veille du mois saint de Ramadan, il serait indiqué que la société civile se mobilise pour épauler l’ISIE (l’Instance supérieure des élections) dans son exercice de l’inscription des Tunisiens en âge de voter et ainsi qu’à trouver les solutions idoines pour permettre à tous les Tunisiens en âge de voter, surtout dans les régions défavorisées et dans les régions les plus reculées du pays. Car sans l’inscription de tous les Tunisiens en âge de voter, il serait difficile de parler tout simplement d’élections.

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ?

Peut-on parler d’élections si tous les Tunisiens en âge de voter ne sont pas inscrits sur les listes électorales ?

Le Tunisien semble très affecté par le climat de morosité politique et sociale ambiant. Le paysage politique manque lamentablement de visibilité et surtout de lisibilité. L’atmosphère sociale en pâtit naturellement. La conjoncture économique, en dépit des efforts louables des autorités provisoires, reste largement tributaire de la sortie de la période transitoire. Il est vain de penser que des investisseurs prendraient des risques dans de telles circonstances.

Dans ce contexte, les préparatifs de l’échéance du 23 octobre prochain, ne fournissent pas les signaux nécessaires ni de la réussite de l’élection de l’Assemblée constituante, ni quant à la période qui suivra son élection, au lendemain, c'est-à-dire dès le 24 octobre 2011, puisque nous poursuivrons dans le provisoire.

L’inscription sur les listes électorales

L’ISIE est invitée à trouver les solutions idoines pour permettre à tous les Tunisiens en âge de voter, y compris dans les régions les plus reculées du pays, sans exception, en mettant les moyens nécessaires. Sans l’inscription de tous les Tunisiens en âge de voter, il serait difficile de parler d’élections tout court.

Comment abréger la période transitoire ?

Si nous pensons que la constituante, même dotée de légitimité et de pouvoirs législatifs, risque de prolonger la période transitoire pour les besoins de l’élaboration de la nouvelle constitution, nous mesurons la difficulté à sortir de la morosité qui enveloppe le pays et qu’accompagne sporadiquement et d’une manière quasiment scientifique, une atmosphère d’insécurité générale.

Le scénario de sortie du transitoire, le plus indiqué, consisterait dans :
-          L’élection d’un parlement et non d’une Assemblée constituante, auquel serait conféré le pouvoir d’élaborer la nouvelle constitution dont un projet pourrait lui être soumis, dès le 23 octobre.
-          L’élection par le parlement du président de la république parmi les « sages ».
-          La fixation de la fin des mandats du parlement et du président dès l’adoption par referendum de la nouvelle constitution.

Ce scénario a le mérite de permettre le fonctionnement de pouvoirs législatifs et exécutifs légitimes jusqu’à l’adoption de la nouvelle constitution avec la possibilité de changement de type de scrutin pour la deuxième république.

Mercredi, 27 juillet 2011

vendredi 10 juin 2011

Comment sortir rapidement de la transition.

Comment sortir rapidement de la transition.

Le consensus annoncé, mercredi 8 juin dernier, par le premier ministre Béji Caïed Essebssi autour de la nouvelle date retenue pour la tenue des élections de l’Assemblée constituante (23 octobre 2011), après les deux dates, l’une fixée au 24 juillet 2011 par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la « Révolution, de réforme politique et de transition démocratique », et l’autre proposée au 16 octobre 2011 par la « Commission électorale indépendante », ne répond pas complètement à de nombreuses interrogations qu’on est légitiment en droit de se poser.

Tout d’abord, sur quelle base a-t-on retenue la nouvelle date du 23 octobre 2011 et pourquoi le 23 et non le 16 du même mois? Cette question se pose d’autant plus que le premier ministre a pris le soin de souligner que la date du 23 octobre prochain pourrait ne pas être immuable. Si tel est le cas, pourquoi ne pas nous expliquer les raisons qui pourraient motiver un nouveau report afin que toutes les parties sachent à quoi s’en tenir et que l’opinion publique en soit par la même occasion informée? En outre, quel va être maintenant le rôle de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, de réforme politique et de transition démocratique dans la préparation des élections aux côtés de la Commission indépendante pour les élections? Quelle serait, par ailleurs, sa raison d’être après la mise en place des institutions représentatives issues des urnes ?

Deux questions méritent, cependant, d’avoir une réponse urgente :

La première est quelles pourraient être les contributions des partis et de la société civile dans l’organisation de la prochaine échéance électorale afin de réussir à tenir l’engagement du 23 octobre 2011? Ne serait-il pas judicieux de fixer une liste des apports des uns et des autres pour respecter cette échéance?

La seconde question concerne la nouvelle constitution. Allons-nous laisser à la seule Assemblée constituante la charge de son élaboration au risque de voir la durée de la période de transition se prolonger? Surtout que nous ne savons pas encore la durée de son mandat ni d’ailleurs l’étendue de ses prérogatives.

Ne pourrions-nous pas anticiper dans ces conditions et lui suggérer un projet débattu par toutes les parties prenantes au sein des structures partisanes existantes ? Ce faisant, on lui faciliterait la tâche en préparant le projet de texte de la constitution de façon à ce qu'elle soit ensuite adoptée le plus rapidement possible par référendum et entrer en vigueur dans les temps raisonnables.

D’autant plus que l’Assemblée constituante aura d’autres défis à relever: désigner ou élire un nouveau président forcément transitoire, désigner ou élire un nouveau premier ministre transitoire, approuver le nouveau gouvernement transitoire, approuver le programme intermédiaire du gouvernement pour la gestion du pays durant la nouvelle transition, adopter la loi des finances pour le prochain exercice, légiférer dans certains cas…

L’élaboration d’un projet de Constitution a, par ailleurs, pour avantage de permettre d’impliquer la base sur les questions cruciales. Car tout nouveau retard pourrait engendrer des incidences négatives sur les plans économique, social et culturel dans le pays.

Cette approche participative permettra la mise en place rapide des nouvelles institutions, notamment, le gouvernement qui aura la lourde tâche de présenter un programme bien élaboré pour un développement durable équilibré dans les régions du pays. Son programme, comme dans toute démocratie et particulièrement la nôtre qui est naissante, gagnerait à être préalablement préparé en concertation avec les représentants du Peuple aux niveaux national et régional dans le cadre d'une approche également véritablement participative qui devrait être une pratique systématique avant toute prise de décision dans la Tunisie démocratique future.

Naceur BEN FRIJA

Vendredi, 10 juin 2011

jeudi 9 juin 2011

Mobilisons-nous pour un projet de constitution à soumettre à l’Assemblée générale au lendemain du 23 octobre 2011.

Mobilisons-nous pour un projet de constitution à soumettre à l’Assemblée générale au lendemain du 23 octobre 2011.

Nous connaissons maintenant la date retenue (dimanche 23 octobre 2011) pour l’élection de l’Assemblée constituante. Nous savons aussi, et le premier ministre nous l’a dit, ce n’est pas le Coran, donc la date est susceptible de changement. Sous d’autres cieux on aurait invoqué la Bible pour dire que ce n’est pas immuable non plus. Nous savons aussi que le Peuple a hâte de s’exprimer par les urnes.

Ce que nous ne savons pas encore, c’est combien de temps sera nécessaire à l’Assemblée constituante pour élaborer une nouvelle constitution. Outre les défis qu’elle aura à relever: désigner ou élire un nouveau président forcément transitoire, désigner ou élire un nouveau premier ministre transitoire, approuver le nouveau gouvernement transitoire, approuver le programme intermédiaire du gouvernement pour la gestion du pays durant la nouvelle transition, adopter la loi des finances pour le prochain exercice, légiférer dans certains cas…

Aussi, il me semble indiqué, dans un souci de gain de temps, que les partis politiques, la société civile et toutes les parties prenantes se mobilisent d’ores et déjà pour réfléchir à l’élaboration d’un projet de constitution qui serait soumis à l’Assemblée constituante au lendemain de son élection. Et, j’ai bon espoir que le projet retiendra l’option de régime parlementaire pour la Tunisie future afin de tourner la page avec le présidentialisme.

Jeudi, 09 juin 2011
Naceur BEN FRIJA

jeudi 2 juin 2011

Mouvements sociaux de mécontentement et pandémies mêmes agendas ?

Avez-vous relevé que la grippe H1N1 de l’année dernière, considérée comme pandémie et qui a entraîné d’énormes dépenses publiques en vaccin antidote, a coïncidé avec un mouvement social de contestation à la suite de la crise financière internationale et ses répercussions sur l’économie mondiale. L’annonce de la pandémie a vidé les rues.

Le même phénomène semble se répéter. Maintenant, les mouvements de contestations « Les indignés » de la jeunesse européenne, qui a pris naissance en Espagne et s’étend à la Grèce et à la France, notamment, coïncide aussi avec l’annonce du début d’une nouvelle pandémie « Bactérie E.COLI » attribuée aux concombres , aux tomates et aux salades. On ne peut s’empêcher, dans ces cas, de relever que pandémies et mouvements sociaux se donnent rendez-vous à espace régulier ces derniers temps !

La perte de vitesse du nucléaire en Europe: une opportunité pour la Tunisie.

http://www.leaders.com.tn/article/la-perte-de-vitesse-en-europe-du-nucleaire-une-opportunite-pour-la-tunisie?id=5346

mardi 31 mai 2011

Une chance pour la Tunisie d’investir dans l’énergie solaire pour l’exporter vers l’Europe où l’énergie d’origine nucléaire est en perte de vitesse.

Une chance pour la Tunisie d’investir dans l’énergie solaire pour l’exporter vers l’Europe où l’énergie d’origine nucléaire est en perte de vitesse. La Tunisie pourrait ainsi saisir cette opportunité pour développer dans les régions sahariennes des batteries de miroirs afin de récupérer l’énergie solaire et l’exporter en direction de l’Europe. Plusieurs pays europées seraient disposés à investir dans cette énergie renouvelable. Créneau à explorer notamment dans les régions défavorisées du pays qui comptent de nombreuses heures d'ensoleillement dans l'année.

lundi 30 mai 2011

Pourquoi tout le monde parle au nom du Peuple ? Et qui arroge ce droit en ce moment à ceux qu'on considère qu'ils s'expriment "au nom du Peuple"?

Pourquoi tout le monde parle au nom du Peuple ? Et qui arroge ce droit en ce moment à ceux qu'on considère qu'ils s'expriment "au nom du Peuple"?

A cela, je répondrais tout simplement qu’en l’absence de ses représentant au sein d’un Parlement élu, chacun est en droit de faire entendre sa voix dans le contexte actuel. Ce faisant, on évite d’avoir de nouveaux une « majorité silencieuse » et « une minorité silencieuse » pour faire, notamment, avancer le processus démocratique.

Par ailleurs, lorsque le Peuple ne se reconnaît plus dans ses représentant au Parlement une fois élu, il est également en droit de faire entendre sa voix. C’est l’exercice de la démocratie dans la dignité pour le meilleur de notre chère Tunisie toujours souveraine et invulnérable.

Lundi, 30 kai 2011. 10h05

Naceur BEN FRIJA

dimanche 29 mai 2011

Discuter de la dette oui, mais...

Tous les pays s’endettent pour se développer. Ils demandent l’aide des institutions financières internationales (aide privée) ou recourent à l'aide publique fournies par les Etats. Par contre, il n'est jamais indiqué pour un pays de demander l'annulation de sa dette. Ni même d'ailleurs l'annulation des intérêts, y compris en outre leur conversion en dons même en faveur de projets de développement et de dons liés. Cela peut en effet hypothéquer son crédit sur les marchés financiers internationaux et auprès des investisseurs potentiels dans la mesure où il pourrait rencontrer des problèmes à se voir accorder d'autres crédits sur le marché financier international.

Sachez également que tous les pays s'endettent. Le plus important est de pouvoir la rembourser. Même un rééchelonnement de la dette est mal perçu par les milieux financiers.

Par ailleurs, le fait de recourir à l'endettement auprès d'Etats émergents ne signifie pas non plus que cette aide n'est pas liée. La solution salutaire reste que les investisseurs en Tunisie réinjecte dans l'économie nationale une partie substentielle de leurs bénéficies pour la création de nouveaux emplois. Ce faisant ils expriment leur confiance dans le pays et ses institutions. Leur geste constitue un effet d'entrainement pour les nouveaux investisseurs. Les investisseurs autochtones doivent donner l'exemple et inciter leurs partenaires à faire de même. La confiance dans les rouages de l'économie nationale reste essentielle. Elle passe aussi par la revalorisation de la main d'oeuvre par les entrepreneurs nationaux.

Musée virtuel de la Révolution tunisienne

Je vous invite à participer au Musée de la Révolution tunisienne en déposant vos vidéos, photographies et commentaires dans ce blog (espace réservé au commentaire). Vous inscrirez ainsi votre nom lors de la création du Musée physique de la Révolution qui verra certainement le jour prochainement. Invitez aussi vos amis à la création de cette oeuvre au service de notre mémoire collective. Des Musées régionaux verront certainement également le jour. Soyons nombreux à nous mobiliser pour la création d'un Musée national et de Musées régionaux dans chaque Gouvernorat, dans chaque ville et dans chaque village tunisiens pour les générations de la Tunisie future. Vous pouvez également déposer vous souvenirs et oeuvres à cette adresse:
n.benfrija@gmail.com

Dimanche 29 mai 2011, 15 heures 3 minutes
Naceur BEN FRIJA

mercredi 25 mai 2011

Ce que je pense de la recommandation du maintien de l’élection de l’Assemblée constituante à la date du 24 juillet 2011.

Je ne suis pas en mesure de juger des moyens et de la logistique dont nous disposons pour organiser des élections de ce type en ce moment. Cependant, il serait indiqué qu’on fixe un mandat précis à la constituante (qui ne peut être un parlement à part entière) ainsi que sa durée. La durée que nécessite l’élaboration d’une nouvelle constitution bien faite est estimée à 18 mois. Durant cette période (et même une période plus courte) bien des décisions seront nécessaires pour continuer à gérer législativement, notamment l’adoption de la loi de finances et l’adoption d’une loi sur le financement des partis etc.…

Activités en qualités de Représentant permanent adjoint auprès de la FAO à Rome.

ftp://ftp.fao.org/unfao/bodies/council/cl123/Y7861m.pdf

Activités en qualités de Représentant permanent adjoint auprès de la FAO à Rome.

ftp://ftp.fao.org/unfao/bodies/council/cl123/y7932b.pdf

Activités en qualités de Représentant permanent adjoint auprès du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) à Rome.

http://www.ifad.org/gbdocs/repl/4/e/REPL-VI-4-INF-2-REV-2.pdf

Activités en qualité de Représentant permanent adjoint auprès de la FAO

http://www.fao.org/ag/locusts/common/ecg/1729/en/1095_en_CLCPRO1f.pdf

mardi 24 mai 2011

Quels pouvoirs et quelle durée de mandat pour l’Assemblée constituante qui sortira des urnes ?

Le gouvernement a donc annoncé qu’il s’engageait à apporter l’appui nécessaire à la Commission des élections pour que l’élection de l’Assemblée constituante se déroule comme initialement prévu, le 24 juillet 2011.

Il rassure ainsi le Peuple tunisien qu’il va passer aux urnes dans le délai fixé. Ce faisant, il maintient aussi son engagement que le gouvernement provisoire achèvera sa mission avec l’élection de l’Assemblée constituante.

Cependant, compte tenu du pouvoir qui va échoir à l’Assemblée constituante (élaborer la nouvelle constitution, approuver le nouveau président, le nouveau premier ministre, le nouveau gouvernement, le programme du gouvernement forcément tous transitoires et légiférer également), il serait indiqué qu’on fixe un mandat précis à la constituante  ainsi que sa durée.

La durée que nécessite l’élaboration d’une nouvelle constitution bien faite est estimée à 18 mois. Durant cette période (et même une période plus courte) bien des décisions seront nécessaires pour continuer à gérer législativement le pays.

Dans ce cas, un cahier des charges délimitant le pouvoir exhaustif  de l’Assemblée constituante, même légitimement élue, s’avère approprié avant de soumettre la nouvelle constitution au Peupe tunisien par voie de référendum qui ouvrira à son tour l'organisation d'élections générales (élections du Chef de l'Etat, du Parlement et du Sénat (en fonction de ce que la nouvelle constitution aura prévu, une ou deux chambres) et des autorités locales. 

Mardi, 24 mai 2011  

Le blog de Naceur BEN FRIJA: Ce que je pense de la proposition de report de la ...

Le blog de Naceur BEN FRIJA: Ce que je pense de la proposition de report de la ...: "Je ne suis pas en mesure de juger des moyens et de la logistique dont nous disposons pour organiser des élections de ce type en ce moment. C..."

Ce que je pense de la proposition de report de la date de l'élection de l'Assemblée constituante au 16 octobre 2011

Je ne suis pas en mesure de juger des moyens et de la logistique dont nous disposons pour organiser des élections de ce type en ce moment. Cependant, il serait indiqué qu’on fixe un mandat précis à la constituante (qui ne peut être un parlement à part entière) ainsi que sa durée. La durée que nécessite l’élaboration d’une nouvelle constitution bien faite est estimée à 18 mois. Durant cette période (et même une période plus courte) bien des décisions seront nécessaires pour continuer à gérer législativement, notamment l’adoption de la loi de finances et l’adoption d’une loi sur le financement des partis etc…

Mardi, 24 mai 2011

dimanche 22 mai 2011

Le report de l’élection au 16 octobre 2011 pourrait s'avérer judicieux.

Le report de cette échéance pourrait s'avérer judicieux. D'une part, parceque l'organisation d'élections démocratiques demande beaucoup de moyens financiers, matériels et en ressources humaines qualifiées qu'il faudra recruter et former.

D'autre part, parceque le choix d'élire une Assemblée constituante au lieu d'un Parlement pose des problèmes compte tenu du pouvoir qui sera dévolu à la constituante laquelle se verra exercer aussi un pouvoir législatif durant le temps que nécessitera l'élaboration de la nouvelle constitution ou la révision de la constitution de 1959.

L'Assemblée constituante aura à relever les défis suivants :

1/ se prononcer sur la nouvelle transition après le fin des mandats des actuels président et gouvernement transitoires.
2/ désigner ou élire un nouveau président forcément transitoire.
3/ désigner ou élire un nouveau premier ministre transitoire.
4/ approuver le nouveau gouvernement transitoire.
5/ approuver le programme intermédiaire du gouvernement pour la gestion du pays durant la nouvelle transition.
6/ adopter la loi des finances pour le prochain exercice.
7/ adopter et se prononcer sur les questions urgentes ainsi que sur de nouvelles lois le cas échéant.

Ainsi, pour toutes ces raisons le report de la date de l'élection de l'Assemblée constituante pourrait s'avérer judicieux dans la mesure où il permettrait de mieux se préparer pour relever tous ces défis à la fois par la Commission électorale et ensuite par l'Assemblée constituante. D'autant plus que cette dernière aura la lourde tâche de s'ériger en Parlement et d'exprimer par ces décisions la volonté du Peuple pour une nouvelle période transitoire jusqu'à l'adoption de la nouvelle constitution ou la révision de la constitution de 1959.

Ce timing, outre qu’il implique, la reconduction du président, du premier ministre et du gouvernement provisoire au moins jusqu'au 16 octobre 2011, il favorise aussi l'élaboration d'un texte cohérent régissant les pouvoirs de l'Assemblée constituante et la durée de son mandat. Il peut également être utilisé pour la rédaction d'un projet de nouvelle constitution qu'on soumettrait à la constituant comme document de base à l’ouverture de ses discussions. Un projet de constitution permettrait de gagner du temps et de sortir rapidement du transitoire. Elle accélérerait par la même occasion le recours au référendum pour l'adoption de la nouvelle constitution directement par le Peuple, si telle est la volonté de l'Assemblée constituante.

De la difficulté d'organiser de véritables élections et les raisons objectives du report de la date du 24 juillet 2011

Mr. Y. Ben Achour, il est bon d'expliquer, comme vous venez de le faire sur Mosaïque FM, le processus de préparation des élections sur tous les plans et les difficultés rencontrées dans ce processus, ainsi que le cas écheant les raisons objectives de la nécessité du report de la date du 24 juillet 2011. Il est bon aussi de souligner qu'il ne sera pas fait appel à des observateurs étrangers. Compte tenu de la difficulté qu'on découvre à organiser des élections et surtout du coût que celà engendre, il serait indiqué de passer directement à l'élection d'un Parlement pour deux ans avec pour mission aussi de rédiger une nouvelle constitution. Par la même occasion, on pourrait aussi élire un président de la république pour deux ans. Après ces deux années on pourrait procéder à des élections générales pour asseoir le processus démocratique pour la Tunisie future.
Vendredi, 06 mai 2011

Proposition pour que la Tunsie adopte le régime parlementaire

Je propose que la Tunisie adopte le régime parlementaire, maintenant que nous avons vécu et connaissons les inconvénients que peut représenter le régime présidentiel en Tunisie et un parti politique tentaculaire qui a dévié de son héritage historique et n'a pas cherché à s'amender en dépit de la révision de la constitution qui a introduit le pluralisme politique en Tunisie. Le peuple tunisien a sa spécificité. Il a démontré sa faculté de discernement. Il sera en mesure de s’épargner l’instabilité qui a caractérisé le régime parlementaire sous d’autres cieux, à d’autres époques et dans d’autres contextes des relations internationales.
Nous devons approfondir l'idée d'un régime parlementaire en Tunisie en évaluant bien les avantages et les inconvénients, maintenat que nous connaissons les inconvénients que peut représenter le régime présidentiel et un parti politique tentaculaire qui a dévié de sa tradition historique et n'a par cherché à s'amender en dépit de la ré...vision de la constitution sur le pluralisme. Suivons la réation des partis politiques à ce sujet et faisons connaitre à la commission concernée notre soutien à un régime parlementaire en Tunisie.

29 janvier 2011

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE BEJI CAÏD ESSEBSI,

  Monsieur le Premier ministre, je m’adresse à vous en tant que patriote qui aime son pays. Vous étiez l'un des premiers opposant en Tunisie pour défendre la démocratie et les libertés fondamantales à une période où ces revendications se murmuraient.
Je vais être bref et direct parce que je sais que vous allez manquer de temps pour mener à bien ce que le Peuple tunisien revendique.
Le Peuple tunisien, qui a déclenché la Révolution, attend de vous les décisions idoines pour entamer la réconciliation nationale. Le Peuple tunisien demandait dès le 14 janvier :

-   La formation d’un gouvernement de transition pour préparer les réformes politiques nécessaires. Un gouvernement composé d’apolitiques chargé de gérer les affaires courantes. Les leaders des partis politiques, pour leur part, doivent s’atteler à s’organiser en vue des prochaines échéances électorales et non, pas pour l’heure, à faire partie d’un quelconque gouvernement.
-    Le jugement, s’il y a lieu, des anciens responsables pour leur gestion politique douteuse (au gouvernement et au RCD).
-   L’établissement d’une liste exhaustive à cet effet, sachant que le Peuple n’est pas dupe à ce sujet.
-   Le jugement des personnes soupçonnées de malversations.
-   Continuer à écouter le Peuple, qui est décidé à faire preuve de vigilance, de discernement et d’action, en mettant en place les structures nécessaires de communication durant cette période transitoire.
-  Les Commissions mises en place à ce jour doivent retrouver leur légitimité aux yeux du Peuple pour qu’elles poursuivent leurs activités dans les meilleures conditions possibles.

Le Peuple a confiance dans son Armée, sa fierté. Il ne transigera pas, autant répondre à ses attentes et rester à son écoute. La réconciliation nationale coulera de source. C’est le souhait de tous les Tunisiens qui sont attachés à la souveraineté et l’invulnérabilité de leur pays.
 Naceur BEN FRIJA
Dimanche, 27 février 2011

Après les premières échéances électorales plusieurs partis devraient disparaitre de la scène politique

Nous avons actuellement environ une cinquantaine de partis sur la scène politique. Il faut alors s’attendre à une assez grande fragmentation des voix aux prochaines échéances électorales. Ainsi, les partis ne pourront pas tous réussir  à franchir le cap du pourcentage qui sera fixé par l’Assemblée constituante (généralement entre  3 et 5% des voix) pour pouvoir prétendre aux remboursement de leurs frais de campagne.

Après les premières élections, plusieurs partis devraient disparaître de la scène ou seraient amenés à se regrouper au sein d’autres formations politiques par le simple fait de la faiblesse de leurs ressources organisationnelles. Resteront donc sur la scène les partis qui auront su mobiliser le plus grands nombre d’adhérents et d’électeurs à chaque élection. Ce qui suppose qu’ils auront dépassé les 3 ou 5% des voix à chaque scrutin, d’une part, et qu’ils aient beaucoup d’adhérents leur permettant des ressources financières régulières et suffisantes pour pouvoir poursuivre leurs activités politiques. C’est la raison pour laquelle la question du financement des partis et de la provenance de leurs ressources financières est primordiale.

Quant à l’instabilité politique que pourrait engendré le régime parlementaire et qui est souvent invoquée pour le repousser et lui préférer le régime semi-présidentiel. Il faut savoir, que dans les deux cas le choix du mode de scrutin (majoritaire à un ou deux tours, proportionnel ou combinaison des deux) est important et c’est le mode de scrutin qui conditionnera la stabilité gouvernementale dans le régime parlementaire comme dans le régime semi-présidentiel. Parler actuellement d’instabilité gouvernementale dans un régime parlementaire, c’est un peu spéculer. La Tunisie a sa spécificité. Et la Nation tunisienne peut très bien faire sa propre expérience du régime parlementaire.
Mardi, 09 mars 2011

Evitons de spéculer sur l'instabilité du régime parlementaire

Dire que le régime parlementaire engendre l'instabilité gouvernementale est de la pure spéculation en ce qui concerne la Tunisie qui a sa spécificité et qui n'a pas encore fait cette expérence. Soutenons la proposition de régime parlementaire en Tunisie en prévision de la tenue de l'Assemblée constituante pour que celle-ci l'adopte comme régime politique en Tunisie dans la nouvelle constitution. Nous aurons ainsi tourné la page avec le système politique du passé et ses errements. Le prochain président ne devrait plus s'adosser sur un parti politique pour accéder à la fonction de chef de l'Etat si l'on souhaite que l'histoire ne bégaie pas. Il doit être au dessus des partis et seul le régime parlementaire le permet. Le Chef de l'Etat devrait être choisi au sein de la société civile ou parmi nos "sages". Soutenez l'instauration du régime parlementaire pour la Tunisie future, sachant que la constitution n'est figée pour aucun système et qu'elle peut évoluer en fonction des besoins du moment et de l'époque. En démocratie aucun système n'est parfait.

Jeudi, 10 mars 2011

Le mode de scrutin qui pourrait convenir à la Tunisie future à ce stade de son processus démocratique

A ce stade du processus démocratique, pour que toutes les sensibilités politiques soient représentées, d’autant plus que les fondements de la nouvelle démocratie seront à construire durant la première période, le scrutin proportionnel à un tour où les électeurs votent pour des listes de parti serait le plus indiqué. Dans ce mode de scrutin, les sièges sont répartis proportionnellement aux résultats des listes en compétition. Chaque parti occupera un nombre de sièges proportionnel au pourcentage des voix obtenues. Les listes doivent atteindre un pourcentage minimal (généralement au dessus des 5%) pour pouvoir prétendre à un siège et au remboursement des frais de campagne. Ainsi, toutes les sensibilités seront représentées dans un premier temps de manière à avoir une bonne lecture du paysage politique du pays. Le mode scrutin n’est pas figé.


Avec un scrutin majoritaire, il y aurait effectivement risque de dictature parlementaire. Aucun système de démocratie n'est parfait. Il y a  moins de risque avec le régime parlementaire accompagné du scrutin proportionnel. Celà nous permet dans un premier temps de faire connaissance avec les partis et leurs programmes, ensuite, dans une étape ultérieure, lorsque des visages inconnus nous deviennent moins mystérieux nous pourrons passer au scrutin majoritaire à un ou deux tours.L'étape actuelle devrait nous permettre de découvrir les nouveaux politiciens et la relève pour la pays.

Vendredi, 11 mars 2011

Séparation du temporel et du spirituel

La Tunisie est un Etat musulman. Il y va de notre identité sans qu’elle suscite des passions. Mais il faut absolument la séparation entre le spirituel et le temporel et c'est à nous de veiller à cela par les urnes afin que l'islam ne soit pas instrumentalisé par certains illuminés à des fins politiques. En occident, il y a beaucoup de partis démocrates chrétiens mais les laïcs sont vigilants pour les empêcher de revenir en arrière, notamment, par le biais du système éducatif qu'il ne doit jamais revenir à un illuminé.

Il n'existe pas de régime démocratique parfait. Dans le cadre du régime parlementaire il faut savoir faire le bon choix devant l'urne, donc bien se tenir informée des programmes et orientations des partis. Mon inquiétude est qu'on recommence avec le culte de la personne et la personne providentielle laquelle si elle s'adosse sur un parti pourrait voir notre histoire bégayer. Soutenez le régime parlementaire et soyez vigilante car dan un régime semi-présidentiel le président aurait forcément des pouvoirs étendus. La présidence devrait échoir à un "sage" au dessus des partis et élu pour pas plus de deux mandats de quatre ou cinq ans.

Lundi, 14 mars 2011

Poursuivons notre mobilisation pour l’instauration du régime parlementaire en Tunisie.

Poursuivons notre mobilisation pour l’instauration du régime parlementaire en Tunisie. Grâce à notre mobilisation plusieurs sensibilités politiques et de la société civile se sont déclarées pour l’instauration d’un régime parlementaire en Tunisie. Les récents sondages confirment ce choix par une large majorité de Tunisiens. Plus nous sommes nombreux à opter pour un régime parlementaire en Tunisie plus cela pèsera dans la balance lors du choix du régime pour la Tunisie future par l'Assemblée constituante, le 24 juillet 2011. Poursuivons notre mobilisation pour un régime parlementaire en Tunisie. http://www.facebook.com/home.php?sk=group_169781249737161
L’avantage du régime parlementaire est qu’il ne favorise pas, contrairement aux régimes présidentiel et semi-présidentiel, la personnalisation du pouvoir et donc le culte de la personnalité. Il marque aussi une rupture totale avec le régime présidentiel marqué par les dérives observées en Tunisie. Il constitue en outre une garantie pour nous débarrasser du régime présidentialiste. Pour répondre à ceux qui évoquent l’instabilité que pourrait engendrer le régime parlementaire, je dirais que la Tunisie a sa spécificité et que nous vivons une autre époque, celle du XXIème  siècle.

Comment allons-nous fonctionner et avec quelles institutions après le 24 juillet 2011, date de l’élection de l’Assemblée constituante?

Comment allons-nous fonctionner et avec quelles institutions après le 24 juillet 2011, date de l’élection de l’Assemblée constituante et jusqu’à l’élaboration de la nouvelle constitution qui pourrait prendre environ 18 mois, selon M. Y Ben Achour, président de l’instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique ? Ne pourrait-on pas imaginer pour éviter un vide institutionnel l’élection de l’Assemblée constituante sous forme de parlement doté du pouvoir d’élaborer une nouvelle constitution, mais aussi de reconduire ou d’élire le président de la république et le premier ministre de la transition ? Les mandats du président de la république et du premier ministre dureraient ainsi le temps de l’élaboration de la nouvelle constitution. Une fois la nouvelle constitution adoptée et le régime politique de la Tunisie future connu, l’on procéderait à des élections générales conformément à la nouvelle constitution et aux nouveaux instruments juridiques régissant les élections dans notre pays. L’élection d’un parlement représente l’avantage de répondre aux nombreuses questions et aux problématiques concernant la représentativité, les quotas et les équilibres et parités nécessaires. Cette tâche serait ainsi dévolue aux partis. Quant au scrutin, on pourrait opter dans un premier temps pour le scrutin proportionnel du fait qu’il existe actuellement de nombreuses nouvelles figures inconnues des électeurs sur la scène politique. Ce type de scrutin, qui est un scrutin de liste favorise les partis. Le scrutin uninominal, toujours majoritaire, pourrait être introduit après ces deux année,s une fois le personnel politique est mieux connu des électeurs. Ce type de scrutin met en avant les personnes, un représentant par circonscription électorale. Il faut savoir que le parlement élu peut s’ériger en Assemblée constituante pour élaborer une nouvelle constitution et également élire le président de la république (pour deux ans). Après ces deux années, le chef de l’Etat pourrait être élu au suffrage universel pour constituer, avec un minimum de pouvoir, un contre poids au premier ministre issue de la majorité parlementaire dans un régime parlementaire.

28 mars 2011

La spécificité du Tunisien

La spécificité du Tunisien. La Tunisie est historiquement un creuset de civilisations. Nous avons une dimension africaine par le territoire, une dimension méditerranéenne du fait que nous baignons dans cette mare nostrum, une dimension arabe, musulmane et maghrébine par notre culture, notamment, la langue. La population autochtone avant l’avènement des religions monothéistes était berbère. Elle s’est reconnue dans sa majorité dans la religion musulmane en dernier lieu avec l’arrivée des arabes qui étaient de confession musulmane. Avant l’arrivée des Arabes, un certain nombre d’autochtones se sont reconnus dans la religion hébraïque et surtout chrétienne, sinon dans le catholicisme. Comme Saint Augustin ou certains Empereurs romains. A l’indépendance, nous avons fait le choix politique de nous considérer Arabes et Musulmans. Dans les faits, et en raison de nos accointances avec notre voisinage immédiat, les peuples du pourtour de la Méditerranée, et notre histoire récente, nous nous sommes, nous Tunisiens, sentis plus proches des populations méditerranéennes, abstraction faite de la religion. Ceci, s’explique aussi, par notre ouverture qui est la conséquence de notre évolution historique et culturelle. Nous pouvons faire le choix politique de nous considérer Méditerranéens de religion musulmane. La question qui se pose alors, est-ce cela convient aux intérêts de la Tunisie à plus ou moins long terme ? La réponse revient à nos futurs dirigeants.

04 avril 2011

La Femme tunisienne fer de lance de la Révolution tunisienne et de la Tunisie future

La Révolution tunisienne du 14 janvier 2011 a déclenché un processus irréversible devant conduire la Tunisie future sur la voie de la dignité retrouvée, de la démocratie, des libertés fondamentales et de la justice sociale.

Cet avenir, qui s’annonce radieux, ne pourra être concrétisé sans l’apport de tous et en premier celui de la Femme tunisienne.

Son rôle dans ce processus est déterminant. Elle en est consciente. Et, c’est la raison pour laquelle on voit, aujourd'hui, la Femme tunisienne investir tous les nouveaux espaces de l’expression orale et écrite. Elle est, notamment, présente en force sur les réseaux sociaux.

Elle affiche une détermination à toute épreuve. Elle est en cela animée d’une volonté farouche d’affirmer sa place dans la société tunisienne et d’apporter sa pierre à l’édifice Tunisie. Elle le fait sans concession lorsqu’il s’agit, notamment, de préserver les acquis issus du Code du statut personnel et de son droit au travail ainsi qu’à un salaire équivalent à celui de son concitoyen masculin à qualification similaire.

Cet engagement on ne l’observe pas uniquement chez la Tunisienne intellectuelle et instruite, mais également dans les autres milieux. Qu’elle soit citadine ou rurale, jeune ou moins jeune, la Femme tunisienne s’est révélée au fait de la chose publique. Il n’y qu’à regarder son intervention devant les micros des médias ou dans la presse écrite pour mesurer l’étendue de sa culture politique et sociale. Elle est au fait de tous les aspects qui régissent notre société. Elle possède, en outre, une bonne lecture des événements.

Son engagement est d’autant plus remarquable q’elle le réalise avec discernement, pondération et surtout en recourant à sa raison plus qu’à son cœur. Ce n’est pas un hymne à la Femme tunisienne. Mais il faut lui reconnaître ces qualités qui font d’elle le fer de lance de la Tunisie future démocratique et toujours meilleure.

N’oublions pas que la Femme tunisienne a bâti Carthage, milité pour l'indépendance et combattu l'ignorance. Elle a aussi occupé une place incontestable dans le développement socio-économique du pays. Elle continue à militer avec conviction et ardeur pour la construction démocratique d'une Tunisie équitable. On lui reconnaît une spécificité et une identité particulière et exemplaire qui a toujours su rehausser avec fierté l'image d'une Tunisie plurielle, multiculturelle, à la fois moderne et traditionnelle, combative et tolérante.

De l’utilité du scrutin de liste à ce stade du processus démocratique de la Tunisie future.


De l’utilité du scrutin de liste à ce stade du processus démocratique de la Tunisie future.

Pourquoi le scrutin proportionnel de liste est le plus indiqué dans le contexte actuel de notre processus démocratique pour la Tunisie future?
Le scrutin de liste nominative pourrait intervenir dans une seconde phase du processus démocratique dans la Tunisie future. Nous sommes, en effet, à un stade où la scène politique tunisienne se construit. Très peu de personnalités nouvelles de la relève politique sont connues du Peuple qui a fait la Révolution.

Les partis ont pour vocation de drainer les Citoyens qui souhaitent être actifs dans le cadre de la chose publique à côté naturellement de la société civile qui a la même vocation mais qui reste « apolitique ».

Le scrutin de liste est indiqué à ce stade du processus démocratique dans la mesure où il permet de faire connaître, justement, les partis (sérieux dont les dirigeants ne visent pas uniquement la présidence « Carthage »). Les partis qui se sont déclarés à ce jour gagneraient à mieux se faire connaître et surtout à dévoiler d’ores et déjà leurs programmes.

Certains ne le font peut être pas par peur d’être copiés. Je dirais, à ce propos, que les programmes vont forcément, en général, dans le même sens (pour le bien de la Tunisie et de son Peuple), seulement l’approche peut changer. Donc, dévoilez-vous partis politiques de la Tunisie future. La transparence commence aussi à ce niveau.

L’organe idoine qui pourrait représenter le Peuple est le Parlement à deux Chambres. C’est la raison pour laquelle j’avais déjà suggéré au lendemain de la Révolution qu’on élise un Parlement.

J’ai, notamment, écrit à ce propos : « dans une première étape, l’introduction du scrutin proportionnel qui a l’avantage, à ce stade de notre processus démocratique, de fournir la meilleure image possible du paysage politique et de permettre aux partis de se situer par rapport à leur audience auprès des électeurs. Dans une étape ultérieure, le scrutin majoritaire pourrait être envisagé afin de permettre de dégager des majorités claires. Nous serions alors à la vitesse de croisière dans notre processus démocratique ».

J’ai, en outre, souligné (avant que l’on retienne la date du 24 juillet) qu’ « on peut imaginer l’organisation dans l’immédiat d’élections législatives et présidentielles pour des mandats exceptionnellement de courte durée (deux ans) dans les deux cas. Il s’agit donc de travailler avec les partis existants sur le terrain, en attendant que tous les partis soient prêts, après deux ans pour organiser alors des élections générales pour la durée des mandants fixées par la nouvelle constitution élaborée préalablement par le parlement, sachant que le parlement élu pour deux ans peut s’ériger en Assemblée constituante. Les décisions de celle-ci peuvent être finalisées ou entérinées par le nouveau parlement, lequel, sera alors plus représentatif de la Nation dans son ensemble, dans la mesure où toutes les sensibilités politiques auront pris part aux élections générales. Le délai de deux ans permet l’élaboration d’une nouvelle constitution bien réfléchie et l'élection du président selon les dispositions de la nouvelle constitution ».

Le délai de deux ans permet aussi de réfléchir sur le meilleur moyen de déterminer les règles relatives au financement des partis qui demeurent une question cruciale dans toute démocratie qui se veut la plus parfaite possible.

Mardi, 03 mai 2011

Voter est non seulement un droit, mais surtout un devoir

Voter est non seulement un droit, mais surtout un devoir. S’abstenir, c’est laissé la voie libre à ceux avec lesquels vous ne partagez pas les mêmes convictions et qui vont ensuite régenter votre vie de citoyen durant plusieurs années avec le risque de s’éterniser au pouvoir. Ne vous transformez pas en majorité ou minorité silencieuse malgré elle. Votez le moment venu et à chaque échéance électorale. Accomplissons notre devoir de citoyen le 24 juillet 2011.

13 mai 2011

Proposition d'agenda pour la Tunisie future

On peut imaginer l’organisation dans l’immédiat d’élections législatives et présidentielles pour des mandats exceptionnellement de courte durée (deux ans) dans les deux cas. Il s’agit donc de travailler avec les partis existants sur le terrain, en attendant que tous les partis soient prêts, après deux ans pour organiser alors des élections générales pour la durée des mandants fixées par la nouvelle constitution élaborée préalablement par le parlement, sachant que le parlement élu pour deux ans peut s’ériger en Assemblée constituante. Les décisions de celle-ci peuvent être finalisées ou entérinées par le nouveau parlement, lequel, sera alors plus représentatif de la Nation dans son ensemble, dans la mesure où toutes les sensibilités politiques auront pris part aux élections générales. Le délai de deux ans permet l’élaboration d’une nouvelle constitution bien réfléchie et l'élection du président selon les dispositions de la nouvelles constitution.

Mercredi, 02 mars 2011
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/2949-tunisie-europe-le-co-developpement-et-la-complementarite.html
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/2949-tunisie-europe-le-co-developpement-et-la-complementarite.html
http://www.leaders.com.tn/article/quelle-loi-tunisienne-sur-le-financement-des-partis?id=5143
http://www.leaders.com.tn/article/quelle-loi-tunisienne-sur-le-financement-des-partis?id=5143
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/3791-le-scrutin-de-liste-est-indique-au-processus-democratique-en-tunisie.html
http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/3791-le-scrutin-de-liste-est-indique-au-processus-democratique-en-tunisie.html
http://www.leaders.com.tn/article/pourquoi-de-nombreux-tunisiens-souhaitent-ils-s-investir-dans-la-vie-publique-en-independants?id=4754
http://www.leaders.com.tn/article/les-regles-du-jeu-de-la-democratie-controle-du-financement-des-partis-et-comportement-rationnel-de-l-electeur?id=4400
http://www.leaders.com.tn/article/processus-democratique-les-preoccupations-majeures-d-ordre-politique-des-tunisiens-en-prevision-de-l-election-et-de-la-tenue-de-l-assemblee-constituante?id=4512