jeudi 13 octobre 2011

Aux urnes citoyens pour éviter dictature, tyrannie et despotisme en toute vigilance...

Le gouvernement de transition est sur le point de quitter la scène. Il faut l’encourager à le faire. Comment ? Par la tenue d’élections démocratique, l’acceptation des résultats et la mise en œuvre après le 23 octobre d’institutions légitimes reflétant la volonté du Peuple qui retrouve les libertés fondamentales et voit la disparition de l’arbitraire.

Ainsi l’on pourra dire que le processus démocratique prend son envol en Tunisie. La première échéance électorale du 23 octobre 2011 est donc très importante. C’est pourquoi il faut se mobiliser pour voter avec discernement et en fonction de vos convictions. En tête des votants la majorité silencieuse d’hier pour éviter le bégaiement de l’histoire.

La démocratie est un jeu qui commence et se termine dans les urnes dans un processus perpétuel toujours perfectible. Participez à parfaire la démocratie à la tunisienne.

Les partis politiques et la société civile semblent avoir fait de leur mieux en prévision de l’échéance du 23 octobre qui constitue une étape importante de la Tunisie future.

C’est donc maintenant à l’électeur qu’incombe le devoir de voter sur la base de critères rationnels et objectifs sans être conditionné par des considérations subjectives et affectives.

Les spécialistes du comportement des électeurs observent que ces derniers pour bien accomplir leur devoir doivent ne prendre en considération que les compétences et le programme des candidats en évitant de se baser sur l’apparence physique, l’aspect extérieur, le sexe, les affinités religieuses ou régionales, la manipulation par les sentiments nationalistes.

Ainsi, l’électeur confère le grand déterminant dans son choix à l’opinion politique, économique, sociale, culturel et de politique extérieure.

Pour la Tunisie future, le régime parlementaire constitue à ce stade le choix idoine pour tourner totalement la page du passé. L’avenir nous dira ensuite s’il faut revenir à un autre type de régime avec un autre mode de scrutin.

Sachant toutefois que la dictature c’est le pouvoir absolu et arbitraire entre les mains d’un chef qui peut exercer la tyrannie en usant de la cruauté dans sa manière de diriger ses sembles qui l’ont souvent porté au pouvoir abusant ainsi de son autorité sinon de sa légitimité qui lui confère un pouvoir absolu  entre ses mains pour exercer sa tyrannie en toute légitimité souvent. Seul le régime parlementaire peut éviter ce genre de situation avec le discernement et la vigilance nécessaires du Peuple.

Naceur Ben Frija, jeudi, le 13 octobre 2011

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